Chaque vendredi, dans sa revue de presse, Maddyness vous propose une sélection d’articles qui ont retenu l’attention de la rédaction.
Ces chercheurs qui quittent leurs labos pour monter leur startup
La tendance est mondiale : en génétique, physique, mathématique ou encore chimie, une génération de jeunes scientifiques préfère l’aventure des start-up à la vie de laboratoire ou des centres de recherche. Ceci après des années d’études. Une effervescence dont on peut prendre le pouls lors du Hello Tomorrow Challenge. Cette compétition mondiale a été créée en 2014 par le biologiste entrepreneur français Xavier Duportet – la start-up qu’il a cofondée, Eligo Bioscience, vient de lever 20 millions de dollars. Pour sa quatrième édition, qui se déroule les 26 et 27 octobre à Paris, 3 000 projets innovants provenant de 102 pays ont été reçus. "L’entrepreneuriat scientifique n’est pas une nouveauté, analyse Xavier Duportet. Dans les années 1970, des entreprises pionnières telles Intel ou Genentech sont directement sorties des laboratoires. Mais nous sommes entrés dans une nouvelle phase. De la miniaturisation des processeurs à la baisse exponentielle des coûts de prototypage, une multitude de technologies sont devenues matures et permettent à des petites entreprises de proposer de nouveaux produits inconcevables il y a encore cinq ou dix ans." Lire la suite dans Le Monde
Tech Giants Are Paying Huge Salaries for Scarce A.I. Talent
Silicon Valley’s start-ups have always had a recruiting advantage over the industry’s giants: Take a chance on us and we’ll give you an ownership stake that could make you rich if the company is successful. Now the tech industry’s race to embrace artificial intelligence may render that advantage moot — at least for the few prospective employees who know a lot about A.I. Tech’s biggest companies are placing huge bets on artificial intelligence, banking on things ranging from face-scanning smartphones and conversational coffee-table gadgets to computerized health care and autonomous vehicles. As they chase this future, they are doling out salaries that are startling even in an industry that has never been shy about lavishing a fortune on its top talent. Typical A.I. specialists, including both Ph.D.s fresh out of school and people with less education and just a few years of experience, can be paid from $300,000 to $500,000 a year or more in salary and company stock, according to nine people who work for major tech companies or have entertained job offers from them. All of them requested anonymity because they did not want to damage their professional prospects. Lire la suite dans le New York Times
Internet des objets : pourquoi le marché peine à décoller
Il y a deux ou trois ans, l'Internet des objets (ou IoT pour « Internet of Things ») était largement perçu comme un nouvel eldorado. Mais aujourd'hui, le marché peine à se développer auprès du grand public comme des entreprises. Lors d'une conférence de presse ce mercredi, le think tank Idate, spécialisé dans les télécoms, a listé les verrous qui, selon ses experts, freinent son essor. Selon Samuel Ropert, expert en Internet des objets de l'Idate, le potentiel du marché n'est pas à remettre en cause. Évoquant le chiffre de « 40 milliards d'objets connectés dans le monde à horizon 2030 », il estime que le segment est toujours source « d'opportunités ». Mais à l'en croire, il y a de nombreux « challenges » à relever. Lire la suite sur La Tribune
'Downright Orwellian': journalists decry Facebook experiment's impact on democracy
Facebook has been criticised for the worrying impact on democracy of its “downright Orwellian” decision to run an experiment seeing professional media removed from the main news feed in six countries. The experiment, which began 19 October and is still ongoing, involves limiting the core element of Facebook’s social network to only personal posts and paid adverts. So-called public posts, such as those from media organisation Facebook pages, are being moved to a separate “explore” feed timeline. As a result, media organisations in the six countries containing 1% of the world’s population – Sri Lanka, Guatemala, Bolivia, Cambodia, Serbia and Slovakia – have had one of their most important publishing platforms removed overnight. “The Facebook explore tab killed 66% of our traffic. Just destroyed it … years of really hard work were just swept away,” says Dina Fernandez, a journalist and member of the editorial board at Guatemalan news site Soy502. “It has been catastrophic, and I am very, very worried.” Lire la suite dans The Guardian
Ne pas stéréotyper l'intelligence artificielle
15,7 milliards de dollars. C'est ce que devrait générer le secteur de l'intelligence artificielle d'ici à 2030, soit un accroissement du PIB mondial de 14 %. Une véritable révolution. Or, constat alarmant, seuls 13,5 % des emplois dans l'intelligence artificielle sont aujourd'hui occupés par des femmes. Pour ne pas céder à la fatalité des 169 ans - nombre d'années estimées avant que nous atteignions enfin la parité - les femmes doivent devenir les architectes du monde de demain et être aux manettes des intelligences artificielles. Pire que la stagnation, isoler les femmes de cette révolution technologique pourrait même faire reculer l'égalité femmes-hommes en accentuant les stéréotypes. Sous prétexte de neutralité mathématique, nous croyons trop naïvement que l'intelligence artificielle oeuvrera naturellement pour un monde plus égalitaire. Mais l'IA n'est pas neutre, et nombre d'expériences l'ont démontré. Prenons l'exemple des assistantes virtuelles : 6 assistants virtuels masculins étaient listés au concours Miss et Mister Clients 2016 parmi les 39 assistants virtuels présentés. J'ai moi-même une assistante virtuelle au prénom féminin. Mais pourquoi ne pas choisir un prénom neutre comme Dominique ou Claude pour ne pas recréer ces stéréotypes d'antan qui nous enferment et nous empêchent d'avancer ? Il y a urgence à réinventer l'imaginaire collectif et cesser de cantonner les femmes à des métiers du passé. Engageons-nous ensemble, femmes et hommes, pour construire un monde meilleur. Lire la suite dans Les Échos