Chaque vendredi, dans sa revue de presse, Maddyness vous propose une sélection d’articles qui ont retenu l’attention de la rédaction.

Facebook court après les ados

C’est un rachat qui en dit long sur les préoccupations de Facebook. Lundi 16 octobre, l’entreprise californienne a officialisé l’acquisition de TBH, une application mobile qui fait fureur depuis la rentrée scolaire dans les collèges et les lycéens américains. Objectif : continuer à toucher les adolescents, qui délaissent de plus en plus le réseau social au profit de nouvelles plates-formes. Selon le cabinet eMarketer, le nombre d’utilisateurs américains âgés de 12 à 17 ans devrait légèrement reculer cette année, une première. « Ils migrent vers Snapchat et Instagram [détenu depuis 2012 par Facebook], qui reposent sur des contenus visuels correspondant davantage à la manière dont ils communiquent », souligne Oscar Orozco, d’eMarketer. « Les adolescents qui restent sur Facebook y sont moins actifs, poursuit l’analyste. Dans le même temps, nous voyons apparaître une nouvelle génération qui ne crée même pas de compte. » Lire la suite dans Le Monde

Jumelles 2

Surveillance capitalism: why governments should protect us from big tech

In our day, we can’t quite see anything wrong with monopoly. We’re certain that our tech giants achieved their dominance fairly and squarely through the free market, by dint of technical genius. To conjure this image of meritocratic triumph requires overlooking several pungent truths about the nature of these new monopolies. Their dominance is less than pure. They owe their dominance to innovation, but also to tax avoidance. Of course, every big American corporation tries to limit the tax bill. Armies of accountants are a staple of capitalism; the manufacture of new deductions is one of our country’s greatest showcases of innovation. But the tech companies are especially slippery with the tax man. They have hatched schemes that their competitors – brick-and mortar firms, media companies – couldn’t dare attempt. Lire la suite dans The Guardian

Licorne

Startup, centaures et licornes : regard sur la « French innovation »

"Si l’on compare l’écosystème avec ce qu’il était il y a cinq à dix ans, on constate une forme d’exubérance qui fait que les gens ont compris que faire un champion continental ou mondial avec très peu de capital est quelque chose d’impossible. Il y a certes des cas de figure qui vont permettre de faire émerger de futurs leaders, mais aussi d’autres cas, où grisés par l’importance des sommes levées, les entrepreneurs vont perdre de vue les fondamentaux, trop dépenser sur un business model encore mal éprouvé." Lire l'interview de Jean-David Chamboredon sur Hello Open World

Echecs

How the Frightful Five Put Start-Ups in a Lose-Lose Situation

The tech giants are too big. But so what? Hasn’t that always been the case? As the men who run Silicon Valley will be the first to tell you, a company’s size doesn’t matter here. For every lumbering Goliath, there are always one or two smarter, faster Davids just now starting up in some fabled garage, getting ready to slay the giants when they least expect it. Lire la suite dans The New York Times

Livestream

Le «?livestream?», nouvel opium des jeunes Chinois

On pourrait croire que Li Xiaomi s’amuse, mais en réalité elle a eu une rude journée. Des heures à se préparer, se maquiller et surtout à se demander de quoi elle allait parler devant des milliers de personnes. Tout cela avant d’entamer une journée devant sa webcam. A l’autre bout de leur connexion, les internautes croient que la jeune femme est dans sa chambre, car derrière elle, le mur est tapissé de décorations roses et l’étagère couverte de peluches. Elle travaille pour une industrie en plein essor : le livestream, la diffusion en direct de vidéos sur le Web. Le secteur a déjà rapporté 30 milliards de yuans (3,8 milliards d’euros) en 2016 et pourrait générer trois fois plus à l’horizon 2020. Un nombre croissant de personnes suivent, de chez elles, ces nouvelles starlettes qui chantent, dansent, présentent des vêtements ou discutent de tout et de rien. Une mode venue de Corée du Sud, mais qui a rapidement gagné la Chine. « Il y a des étudiants et des travailleurs, certains sont mariés et d’autres non, mais tous ont en commun de s’ennuyer dans la vie », dit Mme Li. Fin 2016, quelque 344 millions de Chinois avaient regardé des vidéos en livestream. Lire la suite dans Le Monde

Porte 2

The keys to your house belong to startups

Silicon Valley may be the techiest place on earth, but even here, the way people open the front door hasn’t changed much in a century. Most of us still get in by turning a flat metal key in a lock. Visitors ring doorbells, and we peep at them through peepholes. If we’re out, keyless guests are out of luck. Lire la suite sur TechCrunch