150 milliards d'euros. C'est le coût des discriminations à l'embauche en France selon un rapport de France Stratégie. Genre, origine géographique, lieu de résidence, handicap... Autant de critères qui donnent lieu à des discriminations. Et si des mesures ont été mises en place, comme la Charte de la diversité culturelle en 2004, les entreprises et les politiques peinent à se saisir de la question.
Pourtant, toujours selon France Stratégie, supprimer les discriminations augmenterait le PIB de 7% sur vingt ans. L'université de Singapour a même découvert que les conseils d'administration des entreprises composés d'au moins deux groupes ethniques avaient de meilleurs résultats que les autres.
Et si le numérique, par son pouvoir d’accès à l’information, la culture, la formation mais aussi aux opportunités, permettant de mieux valoriser ses réalisations et de contacter des décideurs, était la solution ? C'est le postulat de Mounira Hamdi et Anthony Babkine. Convaincus que le numérique peut être un véritable accélérateur d’inclusion sociale, ethnique et culturelle, ils ont fondé Diversidays. Le projet veut valoriser les talents et initiatives de la diversité et du numérique, avec un double objectif : faire émerger des role models et accélérer la prise de conscience.
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Concrètement, Diversidays c'est un événement pour réunir et inspirer, avec un format novateur : 10 minutes de keynotes où le speaker verra le public, mais le public ne saura pas qui prend la parole. A la fin de sa présentation, le speaker aura 30 secondes pour se présenter au public. L’objectif : créer la surprise et rompre avec les préjugés, quels qu'ils soient. Rendez-vous le samedi 26 novembre - journée mondiale de l'égalité des chances - au théâtre de l'Européen (Paris, 17e) pour rencontrer les acteurs de la diversité : créateurs d'entreprises, acteurs et décideurs.