La startup médicale Wandercraft, à l'origine du premier exosquelette capable de reproduire les mouvements de la marche, boucle un tour de table de série B de 15 millions d'euros.
C'est une nouvelle étape que vient de franchir Wandercraft. Avec la finalisation d'une levée de série B de 15 millions d’euros auprès de XAnge, Idinvest, Cemag Invest, bpifrance via le fonds PSIM géré dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir et l’actionnaire historique LBO France – Innovation Capital, espère obtenir les premières certifications pour pouvoir commencer à commercialiser son exosquelette et entrer sur le marché mondial des centres de soins. La startup avait déjà levé 4 millions d'euros en décembre 2015.
"Avec la réussite des premiers essais cliniques et après cinq ans de développement à la frontière de la robotique de pointe et de la médecine, nous avons maintenant les ressources pour entrer sur le marché et contribuer à briser la barrière du handicap", assure Nicolas Simon, président et l’un des trois fondateurs de Wandercraft. Une étape cruciale pour la startup mais aussi pour les personnes souffrant de handicap, à commencer par les 420 000 paraplégiques européens.
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Forte d'une équipe de 30 spécialistes en robotique, clinique, qualité, réglementation et marketing, Wandercraft se mobilise depuis 2012 pour permettre aux utilisateurs de fauteuil roulant de marcher à nouveau, grâce à un exo autonome reproduisant les mouvements de la marche. La startup a passé un cap en recréant "une marche équilibrée à partir d’un déséquilibre permanent". "Le moment où notre robot marcheur a pour la première fois marché sur le tapis roulant sur lequel il était posé, après des semaines de code et de réglages en tout genre a été le souvenir le plus marquant depuis le début de l’aventure", racontait en 2015 Matthieu Masselin, directeur général de Wandercraft.
Wandercraft en quelques chiffres
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