Plus de moyens, de meilleures formations et un cadre réglementaire toujours plus allégé : c'est ce qu'a promis Édouard Philippe aux startups françaises lors de la remise des pass French Tech de la promotion 2016-2017.
C'est une véritable déclaration d'amour qu'Édouard Philippe a fait à la French Tech lundi soir, lors de la remise des Pass French Tech de la promotion 2016-2017. "La French Tech est un atout formidable de notre pays", a plaidé le premier ministre, témoignant à quel point l'écosystème startup demeurait une référence pour le pouvoir exécutif. Et pour que la France devienne la "startup nation" rêvée par Emmanuel Macron, son premier ministre a évoqué plusieurs mesures pour faciliter encore un peu plus la vie des jeunes pousses et des entrepreneurs.
À Matignon tout à l'heure avec les entreprises lauréates du #PassFrenchTech ! pic.twitter.com/Ta1BnZy3MY
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 25 septembre 2017
D'abord, mettre le paquet sur la formation pour mieux adapter les aptitudes des futurs salariés aux besoins des entreprises, "parce que la compétence, c’est la première des sécurités, c’est la première richesse pour s’adapter au monde qui vient, c'est la première demande de ceux qui recrutent", a souligné le premier ministre. Cap donc sur une France pédagogue afin de faire du pays "une nouvelle terre de conquête pour les startups de l’international".
Davantage de moyens et des facilités administratives
Plus concrètement, Édouard Philippe a également annoncé le doublement des moyens alloués au programme French Tech Diversité destiné à soutenir les initiatives entrepreneuriales portées par des habitants issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville et par des femmes. Selon l'Usine Digitale, "au total, 70 startups devraient ainsi bénéficier de cette mesure en 2018, avec deux fois plus de moyens, de l’ordre de 2 à 4 millions d’euros".
Ce soir @EPhilippePM a annoncé le doublement des moyens pour le programme #FrenchTech Diversité ?!
— La French Tech (@LaFrenchTech) 25 septembre 2017
Enfin, le premier ministre a révélé avoir demandé au secrétaire d'État au Numérique, Mounir Mahjoubi, de procéder à "une revue sectorielle des startups afin d'identifier tous les irritants aujourd'hui perçus comme les plus graves dans leurs secteurs d’activité". Comprendre : faciliter encore et toujours l'activité des entrepreneurs, grâce à un cadre réglementaire et financier réduit au strict minimum. C'est déjà l'objectif de certaines mesures contenues dans le projet de loi de finance présenté à l'Assemblée nationale cette semaine mais l'exécutif souhaite visiblement aller encore plus loin.
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