L’équipe : la première condition de réussite
Il est recommandé de s’entourer de profils complémentaires : il s’agit en effet de la première brique sur laquelle repose la construction de toutes les étapes suivantes. La confiance dans l’équipe des fondateurs est primordiale : il faut une équipe sur laquelle les fondateurs peuvent compter et s’appuyer, notamment lors du lancement à l’international
Il est recommandé de se construire une « forteresse » sur sa zone géographique d’origine avant de se lancer à l’international
La zone géographique d’origine doit permettre à l’entrepreneur de trouver son product-market fit et de procéder à un certain nombre de tests itératifs. La rentabilité de la zone d’origine doit contribuer à soutenir l’expansion internationale, d’où l’importance de ne pas partir trop rapidement tout azimut.
Un « launch book » permet d’optimiser son scaling à l’international
Un « launch book » efficace décrit les opérations nécessaires à l’ouverture d’un pays, et ce, étape par étape, pôle par pôle. Ce launch book doit être utilisé pour optimiser et accélérer chaque ouverture de zone et doit être constamment amélioré.
Lors d’ouvertures à l’international, il faut savoir anticiper les différences culturelles via le retour d’expérience d’autres entrepreneurs
A titre d’exemple, la forte culture du code promo en Espagne impacte notablement le coût d’acquisition client et le repeat. Elément à prendre en compte pour un entrepreneur B2C.
Le timing des levées de fonds doit s’effectuer en prenant en compte les levées de ses concurrents
Procéder à une levée de fonds après ses concurrents peut s’avérer difficile puisque les VCs hésiteront à financer un n-ème acteur du secteur, a fortiori si les levées sont de taille conséquente. De plus, l’entrepreneur ne pourra plus s’adresser aux VCs ayant déjà investi dans son secteur ou des secteurs connexes, ce qui limite les possibilités.
Dans un marché « winner takes all », le sur-financement des concurrents implique une dégradation des marges
Une société sur-financée pourra supporter des marges faibles voire négatives à plus ou moins long terme, ce qui incitera les clients du marché à demander des réductions ou des services supplémentaires aux startups du secteur… ce qui impactera négativement les marges et donc les metrics montrées aux VCs (cf point 4).
En complément d’un board, un senior advisory board apportera des compétences pointues sur des sujets clés
Charge à l’entrepreneur de s’entourer de senior advisors experts qui pourront le challenger sur des sujets clés et ce de manière engagée et impliquée de par leur position de board advisors.
Attention à ne pas choisir ses actionnaires uniquement en fonction de la valorisation
Les différentes clauses du pacte d’actionnaire (liquidations préférentielles ou dilution/relution) peuvent fortement faire varier les différentes valorisations proposées. Pour choisir son actionnaire, il faut également tenir compte de la valeur ajoutée apportée. Enfin, il ne faut surtout pas négliger les facteurs humains : les échanges avec les actionnaires sont nombreux et la relation dure environ cinq ans.
Il est recommandé de se préparer à une faillite potentielle
Tout d’abord, cela consiste à anticiper et optimiser en gardant un peu d’argent. Il faut également se préparer à gérer une faillite dans plusieurs pays, et donc auprès de systèmes légaux différents. Enfin, il est recommandé de mettre en place une stratégie de communication, afin d’être capable d’annoncer la faillite à toutes les parties prenantes dans un temps restreint.
Le principe du « failing forward » : se relever après un échec
Après digestion de l’échec, il faut reconsidérer son expérience entrepreneuriale en analysant ses acquis : l’expérience, de nouvelles compétences, un réseau et une meilleure connaissance de soi.