À peine plus d'un an après son lancement officiel, PayFit boucle son deuxième tour de table. Et quelle levée : 14 millions d'euros, glanés auprès du fonds international Accel. Ils viennent s'ajouter aux 5 millions levés en octobre dernier auprès de The Family, Otium Venture, Xavier Niel, Jean-Daniel Guyot (Trainline) et Oleg Tscheltzoff (Fotolia). Cet apport au capital doit permettre à la pépite de doubler ses effectifs - aujourd'hui d'une quarantaine de collaborateurs - d'ici 2018 et de s'imposer sur le marché européen, très concurrentiel.
"Les évolutions de la solution et l’intégration de fonctionnalités innovantes vont nous permettre de séduire des entreprises de plusieurs milliers d’employés, anticipe Firmin Zocchetto, cofondateur et CEO de PayFit. Ce financement représente également l'opportunité de nous développer rapidement sur le marché européen qui présente un très fort potentiel pour notre technologie." PayFit compte déjà 600 entreprises clientes, pour la plupart des startups.
Initialement destinée à gérer les fiches de paie, PayFit s'est étoffée de diverses fonctionnalités financières et RH : la gestion des notes de frais, des congés et absences, les déclarations sociales ou encore l’onboarding. La startup planche également sur de futures possibilités liées à l’organigramme, la gestion d’une filiale à l’étranger et de ses salariés, celle des plannings (les heures supplémentaires) ou encore un coffre-fort électronique.
"La plupart des pays Européens ont des lois du travail compliquées qui sont difficiles à naviguer pour les PME, appuie Philippe Botteri, partner chez Accel. Payfit révolutionne le marché des solutions de paie avec une solution SaaS facile à utiliser, et ne demandant aucune connaissance préalable de gestion de la paie. Le démarrage rapide en France témoigne de l'appétit des PME pour la solution et tout laisse à penser que le produit de Payfit sera accueilli de manière similaire dans les autres pays Européens."
Pour faciliter au maximum les démarches des entreprises et leur garantir un service performant, PayFit a développé son propre langage informatique, le JetLang, qui intègre toutes les contraintes du droit du travail français et des conventions collectives. "Les problèmes que rencontrent les entreprises françaises, les sociétés espagnoles, italiennes ou allemandes y sont également confrontées, précise Firmin Zocchetto. Il nous faudra simplement adapter JetLang aux droits du travail étrangers."
PayFit en quelques chiffres
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