La startup, spécialiste du sondage mobile personnalisable, compte recruter une dizaine de collaborateurs. Plusieurs business angels, parmi lesquels Frédéric Mazzella, entrent au capital.
"Bousculer le marché vieillissant des sondages". C'est l'ambition principale d'Happydemics, la startup fondée par Tarek Ouagguini. Celle-ci, qui développe depuis 2015 une solution permettant d’analyser n’importe quelle étape du parcours mobile d’un client, offre ainsi à ses clients la possibilité d'utiliser ces données afin d'adapter au mieux leurs offres commerciales ou optimiser le ROI de leurs campagnes publicitaires.
Une offre qui a séduit, en deux ans, plusieurs grands noms parmi lesquels Bouygues Telecom, IBM, DIM, ou encore Shiseido Group et Caterpillar, et qui lui permet de revendiquer un taux de participation de 11% en moyenne sur les campagnes de sondage réalisées depuis son outil, contre 1,5% chez la concurrence.
Les investisseurs, eux, confirment également la tendance : Starquest, le fond Finance Innovation Technologie, et plusieurs business angels tels que Frédéric Mazzella, Frédéric Basseto, Alexandre Ichai, Sébastien Duclos et Julien Godin de Playtwo, Olivier Mazeron, et Ruben Nataf entrent aujourd'hui au capital de la jeune pousse, dans le cadre d'une levée de fonds de deux millions d'euros.
L'opération, qui vient s'ajouter à un premier tour de table de 100 000 euros bouclé en septembre 2015, permet à Happydemics d'accélérer le développement de sa solution en renforçant notamment sa Data Management Plateform. La startup, accompagnée par le programme d'accéleration Axeleo Scale et composée de 10 collaborateurs, compte ainsi doubler ses effectifs d'ici les prochains mois.
"Il est primordial de disposer des compétences nécessaires pour poursuivre le changement amorcé dans le secteur du sondage et des données marketing.", explique Tarek Ouagguini, fondateur d’Happydemics. "Cette levée de fonds nous permettra de consolider nos ressources technologiques et de recruter les profils avec lesquels nous perfectionnerons notre modèle", précise Tarek Ouagguini.