La jeune pousse JollyClick lance cette semaine son service de mise en relation entre porteurs de projets et indépendants ou bénévoles enthousiastes. Résolument tournée vers l'économie sociale et solidaire, elle organise également un concours de projets à impact social.
Faire matcher les besoins des uns avec les envies des autres. Le nouveau slogan de Tinder ? Pas du tout ! C'est le credo adopté par JollyClick, la plateforme RH de mise en relation de compétences qui se lance officiellement cette semaine. Surfant sur la gig economy et l'essor du travail indépendant, la startup a imaginé un outil capable de constituer des équipes de choc, grâce aux compétences de chacun mais aussi à la complémentarité des personnalités. "Les porteurs de projet ont souvent du mal à identifier clairement les compétences qu'ils recherchent, explique Christopher des Fontaines, fondateur de la jeune pousse. Nous sommes en train de développer tout un programme d'applications d'apprentissage de soi-même et de définition de profils avec notamment un test de personnalité ludique et adapté aux contraintes du web."
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Si la plateforme propose un service et des outils (chat, recommandation) classiques de mise en relation entre porteurs de projets et indépendants enthousiastes, elle se distingue par son parti pris résolument solidaire. Ainsi, elle accepte tous types de projets, de missions entrepreneuriales rémunérées à des annonces pour constituer des groupes de musique ou de l'appel à bénévoles pour des associations. JollyClick lance d'ailleurs un concours de projets à impact social sur la société. Parmi les 10 finalistes seront désignés 5 lauréats, un dans chacune des catégories (sciences, culture, société et environnement) ainsi qu'un grand gagnant. Celui-ci remportera 1000 euros, un abonnement premium à JollyClick ainsi qu'un accompagnement RH de 6 mois.
La Lozère, terre d'innovation
Son positionnement social et solidaire destine également JollyClick à porter des projets partout, y compris en-dehors des grands centres urbains. Rien d'étonnant puisque la startup est basée... à Mende, en Lozère, même si une partie des équipes sont à Paris et Lyon. "Ce n'est pas seulement le département le moins peuplé de France, sourit Christopher des Fontaines, il présente aussi davantage de débouchés notamment en matière d'accompagnement. Le ratio accompagnateurs/entrepreneurs y est bien plus favorable qu'à Paris !"
Les autorités locales sont également sensibles aux desiderata des entrepreneurs et suivent leurs projets de près, conscientes qu'ils contribuent grandement à l'attractivité du territoire. C'est pourquoi Christopher des Fontaines espère pouvoir bientôt installer un data center dans la région pour rapatrier les données - pour l'instant hébergées par deux prestataires américains - sur le territoire national.