Quelques mois après avoir bouclé un tour de table de 3 millions d'euros, SeaBubbles annonce avoir réalisé une nouvelle levée de 10 millions d'euros auprès de l'assureur Maif. La startup doit développer un deuxième prototype de bulle volant sur l'eau, à haute vitesse cette fois.
SeaBubbles marche sur l'eau ! A peine cinq mois après une levée de fonds de 3 millions d'euros, la startup vient de boucler un nouveau tour de table de 10 millions d'euros, auprès de l'assureur Maif via le Fonds d’investissement Maif Avenir, qui avait déjà participé à la précédente levée. "La confiance renouvelée de Maif dans le projet SeaBubbles est un signal fort qui va nous permettre d’accélérer encore plus notre développement, et offrir ainsi aux villes et aux citadins un écosystème de mobilité innovant, accessible et durable", estime Alain Thébault, co-fondateur de SeaBubbles.
A ses débuts, la startup avait bénéficié du soutien d’Henri Seydoux, Partech Ventures et de plusieurs business angels, à hauteur d'un million d'euros. Et ce n'est pas fini puisqu'un autre tour de table, d'un montant bien plus important, a d'ores et déjà été amorcé. Rien d'étonnant pour une startup hardware, qui nécessite des investissements très importants.
Cette nouvelle levée doit permettre à SeaBubbles, qui a déjà développé un premier prototype d'un véhicule capable de voler sur l'eau à vitesse réduite, de produire un deuxième prototype à haute vitesse et des docks d'amarrage autonomes. Pour cela, la startup va renforcer ses équipes d'ingénieurs, de commerciaux et son bureau d’études. L'apport doit également financer le PopUp Tour imaginé par SeaBubbles pour présenter ses produits au grand public dans différentes villes du monde. La première étape se tiendra à Paris en septembre : durant deux semaines, les SeaBubbles voleront pour la première fois sur la Seine, en conditions réelles. Les bulles voyageront ensuite dans une dizaine de villes d'Europe, d'Asie, du Moyen-Orient et des Etats-Unis jusqu'à fin 2018.
La startup a été fondée par le navigateur Alain Thébault, inventeur du voilier Hydroptère pouvant naviguer hors de l'eau, ainsi que Anders Bringdal. Les bulles imaginées par SeaBubbles ont été conçues comme un transport alternatif, non bruyant et non polluant (il ne rejette pas de CO2). "Le projet SeaBubbles va nous permettre de nous projeter sur les usages et les technologies qui construiront les sociétés du futur", confirme Pascal Demurger, Directeur général de Maif. La ville de Paris s'est déjà montrée intéressée par le projet et d'autres métropoles mais aussi des opérateurs de transport sont actuellement en discussions avec la startup.
SeaBubbles en quelques chiffres
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