Lancée début 2017, la plateforme 5euros.com permet à chacun de proposer ses services, compétences ou talents en tous genres pour un prix de 5 euros, ou plus. Les fondateurs du projet, également à l'origine de l'emblématique Viedemerde.fr, reviennent avec leur directeur marketing Samuel Breton, sur cette nouvelle aventure.
En 2008, Maxime Valette et Guillaume Passaglia décident de créer leur première startup, Beta et Compagnie, qui deviendra rapidement Netcats. Au travers de cette dernière voit alors le jour le du site web Viedemerde.fr, aujourd'hui célèbre pour ses anecdotes sur les tracas du quotidien. Toujours autant partagé sur les réseaux sociaux, les "VDM" ont même depuis leurs propres livres, édités sous différentes thématiques.
Quelques années plus tard, en parallèle de Vie de Merde, les entrepreneurs et leurs équipes ont eu la bougeotte et ont décidé de créer leur “side project” : 5euros.com. VDM étant leur activité principale, 5euros.com était au départ un projet en back-up permettant “une respiration pour les équipes pour ne pas faire tout le temps la même chose” indique Samuel Breton, avant d'ajouter : “faire la même chose, c’est un cauchemar pour un entrepreneur”.
De Vie de Merde à 5euros.com
L’équipe a toujours aimé se challenger et se tester sur d’autres concepts qu’ils incubent dès le départ au sein même de leur entreprise. Pour 5euros.com, ils sont restés quelques années sur la mise en place de la structure technique et le sourcing de leurs vendeurs. Aujourd’hui, la plateforme se développe rapidement et grossit de jour en jour. C’est pourquoi 5 euros.com est maintenant indépendante et devient une startup à part entière.
" Etant entrepreneurs dans l'âme, nous avons toujours aimé lancer de nouveaux projets "
Samuel Breton
L'économie collaborative au service du numérique
En 2012, la startup israélienne Fiverr, qui fonctionne sur le même principe que 5euros.com, avait rencontré un véritable succès aux Etats-Unis mais n’arrivait pas à s’implanter à l'étranger. L’équipe de VDM s’est dit qu’il n’y avait aucune raison pour que cela ne marche pas en France. En effet, le concept de services collaboratifs digitaux a tout de suite plu aux équipes vu que l'aspect collaboratif répondait à un réel besoin des consommateurs. Samuel Breton rappelle d'ailleurs qu'à l'époque, les sites collaboratifs étaient tous basés sur des services physiques comme l'aide à la personne ou les locations. C'est l'aspect digital qui a retenu leur attention avec des services proposés uniquement à base du numérique. Ils ont alors commencé à créer eux-mêmes leur propre site collaboratif. Grâce à l’expérience gagnée sur le site web Vie de Merde, ils savaient maîtriser et gérer les communautés d’utilisateurs.
Une internationalisation prévue fin 2017
Le pari est réussi puisque la startup affiche plus de 50% de croissance chaque mois. 5euros.com est devenue indépendante et se présente comme étant une place de marché de microservices en ligne qui a déjà livré plus de 57 896 services. Les internautes peuvent devenir vendeur et/ou client de 5euros.com en proposant des services liés au domaine du digital comme du référencement, programmation, graphisme et bien d’autres. Le prix débute à partir de 5 euros et augmente selon les options ajoutées. Cette plateforme hétéroclite regroupe des services comme : “Je vais créer un jingle musical pour 5 euros” ou “Je vais rédiger un article de 300 mots optimisé SEO pour 5 euros” à “Je vais créer des cartes de visites professionnelles pour 5 euros”.
Après trois années de création, la jeune pousse est actuellement en plein boom, revendiquant même de nombreux projets à venir. En attendant, plus de 5 500 microservices sont référencés sur la plateforme, pour près de 25 000 utilisateurs. Encore plus impressionnant, ce sont une moyenne de 57 900 services qui ont été échangés depuis la création de la startup. Prochaine étape : une évolution de la plateforme, d'abord, puis un lancement à l'international, fin 2017.