Gemmyo a fait le choix de la rentabilité en 2016 en assainissant ses dépenses. L'objectif est désormais de réinvestir les profits pour accélérer le développement de la startup, très présente en Île-de-France, dans le reste de l'Hexagone.
C'est le Graal des startups, Gemmyo l'a trouvé : cinq ans après son lancement, fin 2011, la startup de joaillerie a atteint la rentabilité, conformément à ses objectifs. "Nous avons fait le choix, en 2016, de la rentabilité pour pouvoir pousser notre croissance, raconte Pauline Laigneau, fondatrice de Gemmyo. C'est un moyen de montrer à nos investisseurs que la marque est pérenne et notre modèle économique solide." L'entreprise s'est donc attelée à "assainir ses dépenses" sans forcément réduire ses coûts de manière drastique... et la recette a fonctionné dès le mois d'octobre.
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Gemmyo compte désormais asseoir cette croissance vertueuse et réinvestir ses profits, prioritairement en France. "Nous réalisons à l'heure actuelle 50 à 60% de notre chiffre d'affaires en Île-de-France, il nous reste beaucoup de choses à faire dans l'Hexagone", constate Pauline Laigneau. C'est pourquoi une première boutique ouvrira à Lyon d'ici l'été, avec trois recrutements à la clé. Les équipes parisiennes, actuellement constituées de 26 personnes, devraient elles aussi s'étoffer de profils Tech.
La marque continuera pour l'instant de sortir entre trois et six collections par an. Mais ne s'empêche pas pour autant de tester de nouvelles choses. "Il vaut mieux avoir des remords que des regrets, on n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise, témoigne Pauline Laigneau. Il ne faut pas avoir peur d'échouer... quitte à se planter, parfois."