127 dirigeants d'entreprises, reconnues comme championnes de la croissance dans le secteur des technologies, ont été interrogés par le cabinet Deloitte sur la manière dont ils perçoivent leurs perspectives d'avenir et la dynamique d'emploi dans leur secteur. Le baromètre extrait de ces résultats propose des résultats plutôt encourageants.
Quel regard les dirigeants portent-ils sur leur entreprise ? À en croire la quatrième édition du baromètre "Humeur des dirigeants du Technology Fast 50", menée par le Cabinet Deloitte, en partenariat avec Le Figaro et Harris Interactive sur 127 d'entre eux , ceux-ci sont, dans l'ensemble, plutôt satisfaits, malgré un léger recul des chiffres sur l'année 2016.
Ainsi, 90% d'entre eux se montrent optimistes concernant leur secteur et 92% concernant leur société. 85% envisageraient même d'embaucher dans les six mois à venir et 63% compteraient recruter plus de quatre salariés.
Croissance externe x croissance organique, le bon combo ?
La recherche d'une seule croissance organique (ou interne) diminue de plus en plus, laissant place à la prise en compte de la croissance externe, qui permet d'ouvrir davantage de perspectives de développement. 39% des dirigeants interrogés déclarent ainsi inclure ce modèle dans leur stratégie de développement, soit un bond de 17% par rapport à 2015.
" Nos entreprises championnes de la croissance ont les bonnes recettes ! Les observer peut être inspirant pour d'autres", rappelle Ariane Bucaille, associée responsable TMT chez Deloitte, avant d'ajouter "le principal constat que nous faisons cette année, c'est qu'elles envisagent de plus en plus la croissance externe en complément de la croissance organique. La croissance externe, même pour de jeunes entreprises, est indéniablement un accélérateur du développement, à condition de pouvoir maîtriser toutes les étapes de l'intégration ".
Et si plusieurs dirigeants d'entreprise n'envisagent aujourd'hui pas de parler de croissance sans évoquer un développement à l'étranger, ces derniers pointent en revanche du doigt plusieurs freins à une internationalisation réussie, comme par exemple la difficulté d'attaquer des marchés inconnus et différents, mais aussi un investissement très important.
Le numérique, vraiment créateur d'emploi ?
Interrogés sur les conséquences du développement numérique et des nouvelles technologies sur l'emploi, les dirigeants d'entreprises sont également plutôt positifs. Ainsi, près de 7 dirigeants sur 10 envisagent des créations d'emplois à court terme. Une hausse qui s'essouffle pourtant à plus long terme. Les recrutements, eux, seront de plus en plus variés, permettant une plus grande diversité des profils. 16% des sondés pensent toutefois que l'explosion du numérique risque de détruire des emplois.