La plateforme de chatbots Botfuel a convaincu Seventure Partners et Breega Capital afin de boucler une levée d'1,3 million d'euros. Celle-ci doit leur permettre de renforcer leur équipe avant d'ouvrir la plateforme aux développeurs de chatbots.
Les chatbots sont partout ! Et Botfuel ne veut pas rater le train. La startup annonce ce lundi avoir levé 1,3 million d'euros auprès du fonds d'amorçage Quadrivium 1 de Seventure Partners et à laquelle Breega Capital a également participé. Les fonds doivent notamment permettre de recruter une quinzaine de personnes d'ici la fin de l'année. "Nous allons constituer une équipe à la pointe dans les domaines du traitement du langage et de l'intelligence artificielle", annonce Yan Georget, cofondateur de Botfuel.
"Nous allons constituer une équipe à la pointe
dans les domaines du traitement du langage
et de l'intelligence artificielle"
Yan Georget, cofondateur de Botfuel
Botfuel compte profiter de l'essor des messageries instantanées, qui détrônent petit à petit les applications mobiles, pour accélérer le développement commercial de sa plateforme de chatbots à destination des entreprises. Celle-ci devrait être ouverte aux développeurs dans les prochains mois afin "d'industrialiser le développement de chatbots". "Les directions métiers et informatiques souhaitent maintenant s'approprier la conception et le développement de leurs chatbots. La technologie de Botfuel répond à leurs attentes, comme en témoigne le fort intérêt suscité par Botfuel auprès des grands comptes", s'enthousiasme Cédric Favier, directeur de participations du Fonds d'Amorçage Quadrivium 1.
A relire : Les pièges à éviter avant de lancer son chatbot
La force de Botfuel, soulignée par ses investisseurs, réside dans sa cible très large de clients. Déjà plébiscité par plusieurs grands comptes dans les secteurs de l'e-commerce mais aussi de la banque ou de l'assurance, Botfuel ne veut se fermer aucune porte. Maximilien Bacot, co-fondateur et managing partner chez BreegaCapital, parie ainsi sur la capacité de Botfuel à convaincre "les pure players internet qui cherchent à révolutionner l'expérience client". Et à s'imposer face à la concurrence qui se fait chaque jour plus nombreuse.
A relire : Chatbots, IA, blockchain, à quoi ressemblera l’assurance en 2017 ?
