On imagine le plus souvent que c’est l’idée, le projet qui font la startup et la rende attractive aux yeux des consommateurs et des investisseurs. Pourtant, n’importe quel investisseur vous le dira : ce sont les hommes, l’équipe qui constituent la valeur d’une startup. Sans une équipe motivée et organisée, capable de se surpasser et de délivrer, même la meilleure idée, le meilleur projet ne fera pas long feu.
Comme dans toute entreprise, le partage des tâches, la bonne coordination de tous sont à l’origine de la réussite ou de l’échec de la startup. Face à cet enjeu, rares sont celles capables de conjuguer des talents d’entrepreneur avec ceux qui doivent permettre de donner naissance à une organisation où chacun peut exprimer son talent et participer pleinement à la réussite de l’entreprise. Comme l’indique David Packard, cofondateur de la société Hewlett-Packard, “la plupart de ces entreprises ne meurent pas de faim mais d’indigestion”.
D’agile à fragile ?
Par essence, la startup est une entreprise qui nait agile. Chacun prend en charge de nombreux chantiers, intervient dans de multiples domaines et se coordonne au mieux avec ses collègues dans un mode de fonctionnement somme toute assez horizontal. Mais en grandissant, et c’est le propre des startups, la question de l’organisation devient bien souvent problématique. Face à cette situation, beaucoup se tournent instinctivement vers l’organisation classique, le modèle pyramidal. Rien de vraiment surprenant puisqu’il s’agit du modèle qu’ils ont pratiqué ou appris sur les bancs de l’école.
Malheureusement, en se tournant vers ce modèle, les startups font un choix qui leur est souvent funeste. Avec l’organisation pyramidale, la startup se dénature, perd son identité et son attrait. Elle vient cloisonner, frustrer des collaborateurs qui, jusque-là, avaient conscience de participer à une aventure et d’y avoir un rôle fondamental. L’initiative et la responsabilité sont abandonnés au profit d’une organisation privilégiant le pouvoir et l’autorité de quelques-uns. D’acteurs, les collaborateurs deviennent de simples exécutants. Holacracy pour les startups ?
Dans ce contexte, l'Holacracy, qui propose un nouveau modèle d’organisation des entreprises, est sans doute la solution la mieux adaptée aux problématiques des startups.
Adopter l'Holacracy est la meilleure solution pour construire et faire grandir sa startup. Innovation managériale, elle crée les conditions d’une organisation efficace et qui saura rester fidèle aux valeurs et à la « raison d’être » de l’entreprise.
Basée sur une vision « horizontale » de l’organisation et la mise en place de processus clairs et structurant, connus de tous, l'Holacracy propose un modèle où le « chef » abdique ses pouvoirs, où chacun est responsable et autonome, parfaitement au fait des objectifs qui sont ceux de l’organisation. À l’intérieur de celle-ci, chacun est libre de s’exprimer et d’exprimer son potentiel et ses envies.
L'Holacracy permet donc à l’entreprise de parvenir à une organisation optimisée, bien structurée, « scalable » et à même de s’appuyer sur des équipes motivées et épanouies. Elle représente, par ailleurs, une réelle opportunité pour les fondateurs des startups. Avec cette nouvelle organisation, ils sont en mesure de se concentrer sur des missions ou des sujets pour lesquels ils sont les plus pertinents. Disons-le : rares sont les créateurs d’entreprises dont les compétences managériales sont la caractéristique première. Ils peuvent désormais s’appuyer sur des collaborateurs plus compétents qu’eux et faire feu de tout bois là où ils ont le plus de valeur ajoutée.
L'Holacracy : un modèle organisationnel pour grandir
L'Holacracy est donc le modèle organisationnel le mieux outillé pour les entreprises et, particulièrement, pour les startups. Une réalité qui s’illustre aux moments-clés de l’histoire de startup.
Ainsi, dans sa phase initiale, celle-ci a le plus souvent besoin de s’appuyer sur des investisseurs pour se développer. Or, comme nous le disions en introduction, l’un des principaux critères d’investissement est bien l’organisation de l’entreprise, c’est-à-dire sa capacité à aligner les bonnes ressources et les bonnes compétences sur les besoins et les objectifs de l’entreprise. Mieux, comme tous les autres aspects étudiés par nos investisseurs, l’organisation doit être « scalable », à même de suivre la croissance de la start-up, de changer de dimension sans changer d’identité et de culture.
De plus en plus de startups passent le pas et adoptent L'Holacracy. Nombre d’entre elles s’accordent d’ailleurs pour dire qu’elles auraient sans doute gagné beaucoup de temps en mettant ce nouveau modèle organisationnel au cœur de leur démarche dès la naissance de leur projet. Dans bien des cas, l’organisation classique pyramidale s’est avérée une impasse, une réponse obsolète aux dynamiques nouvelles qui sont celles des startups.
Alors startupers, n’en doutez plus. L'Holacracy est fait pour vous !
Formateur et consultant en organisations, centré sur l'évolution des modes de gouvernance, Bernard Marie CHIQUET est le fondateur d’iGi Partners, crée en 2007. Son crédo : accompagner les organisations à faire le "switch" pour traverser le changement systémique actuel.