Worders est une solution innovante qui souhaite bousculer le marché de la traduction en proposant un service sur-mesure. Benoit Laurent, CEO , nous en présente les grands axes.
L'équipe de Worders s'attaque à un problème : la traduction. Il est aujourd'hui compliqué de trouver et de gérer autant de traducteurs de confiance que de langues visées. Les entreprises ne peuvent pas toujours déléguer cela de manière aveugle car la traduction, comme le précise Benoit Laurent, est "un gros noeud pour les entreprises avec à la clé une perte sèche en matière de temps et d'argent pour un résultat décevant".
Que fait Worders ?
Worders veut transformer le marché de la traduction en misant sur l’innovation et sur une offre de service sans compromis. Avec un accès privilégié aux meilleurs traducteurs du marché, les entreprises peuvent faire appel à des services sur-mesure comme la possibilité d’interagir avec son account manager directement par Slack, Trello, Skype ou e-mail.
Qui sont vos principaux concurrents actuellement sur votre marché ?
Le marché de la traduction, c’est environ 40 milliards de dollars pour 2017 (+10% par rapport à 2016). 75% de ce volume d’affaires est traité par des petites agences locales et le reste est confié à de grandes agences mondiales dont le modèle est souvent vieillissant ou à des startups qui apportent une solution low-cost à la qualité trop souvent aléatoire. L’avantage de Worders par rapport à ces acteurs c’est d’apporter une solution de confiance qui correspond parfaitement au workflow d’une entreprise qui se développe sur plusieurs marchés : la flexibilité d’une marketplace, le proximité d’une agence locale, le tout avec l’expérience client et l’exigence qualité d’un réseau mondialisé. C’est ce qui nous permet de travailler au quotidien pour des entreprises aux profils très variés, des startups parmi lesquelles Happn ou Withings aux grandes entreprises comme Axa ou encore Panzani.
Quel est votre business model ?
Notre modèle est plutôt simple puisque, comme la plupart des places de marché, nous prenons une commission entre ce que le client paye et ce que le traducteur touche.