Fondée en 2015, Opencell édite une solution de monétisation et de facturation pour les services numériques. La jeune pousse s'adresse à tout type d’activité adoptant un business model basé sur l’abonnement ou l’usage (éditeurs de logiciel SaaS, plateformes communautaires, e-commerce basé sur de l’abonnement etc.). Ethan Beardsley, COO et cofondateur d’Opencell, a répondu aux questions de la rédaction.
Pouvez-vous nous présenter votre outil ?
Opencell répond à une problématique fondamentale : l’évolution d’une économie basée sur la vente de produits vers un nouveau modèle dominé par le service.
Prenons l’exemple de la voiture. Avant, on achetait une voiture. Maintenant, grâce à des services comme Autolib, Zipcar ou encore Blablacar, ce n’est plus nécessaire. Autolib permet le point à point sur courtes distances. Zipcar remplace la voiture personnelle pour des utilisations courtes. Blablacar permet de voyager sur de longues distances à moindre coût. Grâce à ces services complémentaires, il est possible de renoncer à l’achat. Le service remplace donc le produit
Ces nouveaux services digitaux nécessitent de nouveaux outils de gestion.
Il faut pouvoir s’interfacer avec un CRM ou un site web et qui permet de souscrire et de déclencher un abonnement. La facturation doit pouvoir prendre en compte des règles complexes : calcul de prorata, facturation des frais de mises en services, facturation des consommations hors forfait. Et piloter son business ne se fait pas de la même façon. On parle de MRR ou revenu récurrent mensuel, de taux de churn etc. Les startups qui pitchent des VC doivent savoir de quoi je parle !
Opencell est un outil intégré qui répond à ces besoins de monétisation et de pilotage des nouveaux services digitaux.
Quels sont vos principaux concurrents ?
Sur le marché des startups, nos principaux concurrents sont des solutions en mode SaaS comme Zuora ou Chargify. Nos points de différentiation sont que nous sommes open source et que notre solution trouve ses racines dans l’univers des opérateurs téléphoniques français qui ont inventé les modèles les plus complexes au monde. On sait donc s’adapter à tous les cas d’usage complexes. On a aussi la particularité de ne pas être sur un modèle SaaS même si la solution peut être facilement hébergée sur un cloud public ou privé.
Quel est votre business model ?
On a un business model plutôt classique pour l’open source. On vend une licence entreprise sous forme d’abonnement qui permet d’accéder à du support et à de l’aide pour la mise en place de la solution. Il existe une version communautaire, identique à la version entreprise, qu’il est possible de télécharger et installer gratuitement.
Une actualité financière ?
On a fait une première levée de fonds en 2015. On lance une nouvelle levée de fonds pour la fin de l’année pour accélérer notre développement commercial.
Quels sont les autres outils que vous utilisez au quotidien ?
Nous utilisons Assembla pour les tickets et les commits. Et beaucoup d’outils open source pour les tests et le packaging : Jenkins, Docker, Packer, Selenium, Soap UI. Hugo pour le site et Caddy pour le serveur et proxy web. Et Skype pratiquement en continu.
Un code promo pour les lecteurs de Maddyness ?
Nous avons lancé une offre spéciale gratuite pour les startups. Nous fournissons une instance Opencell hébergée. Une formation de deux jours sur l’utilisation de l’outil et un accès à un espace dédié sur Assembla. Pour en savoir plus ou s’inscrire, il suffit de s’inscrire à la page suivante : https://opencellsoft.com/contest/Opencell4Entrepreneurs/