Quand l’histoire d’une startup se reflète sur ses murs : visite guidée chez Theodo

Un peu atypiques, parfois inspirants, souvent bordéliques, les locaux des startups ont quelque chose de mystique qu'on ne peut leur retirer. Mais à quoi ressemblent vraiment les bureaux de ces jeunes pousses, censées représenter la modernité et l'ouverture ? Maddyness s'est rendu dans l'antre de l'une d'elles.

Créé en 2009 par les deux polytechniciens Benoît Charles-Lavauzelle et Fabrice Bernhard, Theodo accompagne les grandes entreprises et les PME dans leur transition numérique, et ce le plus rapidement possible grâce à des méthodes agiles. La jeune pousse, qui connaît une croissance fulgurante depuis sa création, a récemment investi de nouveaux locaux dans le 17e arrondissement de Paris pour y installer les 70 collaborateurs de son équipe française.

Et le plus marquant dans ces bureaux, c'est que chaque espace représente une étape de la propre histoire de Theodo. Des éléments importants pour la startup, à commencer par son propre nom. Et pour comprendre son origine, il faut se pencher sur une carte de Paris, recouvrant le mur de l'un des couloirs.

Pour en venir à nommer leur startup THEODO, les cofondateurs Benoît Charles-Lavauzelle et Fabrice Berhard ont ainsi placé, sur une carte, l'isobarycentre de leurs trois premiers sièges sociaux. Celui-ci tombant à l'endroit même de la statue de Théodore de Banville, le choix s'est porté sur les six premières lettres du prénom du poète et écrivain du 19e siècle.

Et ce tour des locaux a débuté par la découverte de la salle Allomatch. Si ce nom vous dit certainement quelque chose, c'est parce qu'il représente la première startup créée par Benoît Charles-Lavauzelle et Fabrice Berhard, après avoir remporté un concours de création d'entreprise étudiant en 2007. Celle-ci, qui propose toute l'année une liste des bars où sont diffusés les rencontres sportives en live, tous sports confondus, est ainsi représentée par la reproduction d'une véritable devanture de bar, chaises en bois, tireuse à bière et PlayStation y compris !

La salle Luxembourg, elle, revient sur la vue que les deux entrepreneurs avaient depuis leurs premiers locaux, soit comme son nom l'indique : les Jardins du Luxembourg, où se trouve la statue de Théodore de Banville. Avec sa moquette verte et ses chaises de jardin, on pourrait presque s'y croire. 

S'en suit la salle Eurostar, véritable clin d'oeil aux bureaux londoniens de Theodo, qui reconstitue la cabine du train reliant les deux capitales et permettant aux collaborateurs français d'être connectés en permanence avec la branche UK de la startup grâce à une TV connectée. 

Cinq autres salles composent enfin les locaux de Theodo, parmi lesquelles la salle Sorbonne, qui rappelle les premiers bureaux dans lesquels travaillaient Benoît et Fabrice, sur une table de ping pong, la salle BAM, qui représente la première startup incubée dans la Theodo Academy, spécialisée dans le mobile, ou encore la salle métro, qui représente la station la plus proche de ces nouveaux locaux : Rome. On y trouve, par exemple, un plan de métro magnétique ou sont affichées les têtes des "Theodoers" qui travaillent dans les bureaux des clients de la jeune pousse. Les salles To be Continued 1 et 2, elles, ne sont pas encore décorées, et seront transformées aux couleurs des prochaines startup créées dans la Theodo Academy.