Dagoma, spécialisé dans l’impression 3D, vient de lever 3 millions d'euros. La startup roubaisienne prévoit d'accélérer sur la R&D pour accompagner sa croissance exponentielle.
C'est en travaillant sur un projet de vélo que Matthieu Régnier et Gauthier Vignon se sont lancés le défi de rendre l’impression 3D accessible à tous. Les deux ingénieurs français créent alors Dagoma en 2014, et lancent dans la foulée leur première imprimante 3D, la Discovery200, vendue en kit moins de 300 euros. Le succès est immédiat, poussant la startup à élargir son offre en proposant plusieurs marques de filament dont deux en propre, des accessoires, des “box”, des formations, et même une imprimante pour les professionnels.
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Aujourd’hui considérée comme une véritable boîte à outils d’impression 3D pour tous, Dagoma annonce avoir bouclé une levée de trois millions d'euros auprès d'Olivier Leclercq, ancien président de Décathlon et fondateur des hôtels Olivarius. Une opération qui permettra à la startup, aujourd'hui composée de 26 salariés, d'embaucher 15 personnes supplémentaires d’ici la fin de l’année. Ces derniers travailleront aux côtés des équipes existantes au développement de nouvelles solutions d’impression 3D accessibles à tous.
Une partie des fonds lui permettront également d'ouvrir de nouveaux locaux, en France et à l'international, à commencer par la ville de Pessac, près de Bordeaux. Elle y lancera son premier Dago’Center, un centre de formation et d’assistance clients qui proposera également des services d’impression à la demande et un espace de coworking.
Depuis sa création, il y a maintenant deux ans, Dagoma revendique plus de 4 000 imprimantes 3D vendues. Un chiffre qui devrait continuer à croître ces prochains mois, d'autant plus que la jeune pousse a lancé il y a quelques jours une nouvelle imprimante, la DiscoEasy200.
Dagoma en quelques chiffres
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