Skop est une plateforme web collaborative, qui permet à tout type d’auteur de publier ses écrits, de se faire connaître et se constituer un lectorat, tout en dégageant ses premiers revenus. Romain Mougel, fondateur de la startup, a répondu aux questions de la rédaction.

Quel est votre constat de départ ?

Comme beaucoup, j'ai un jour voulu lancer un blog et écrire sur des sujets qui me tenaient à coeur. Et comme beaucoup, j'ai vite abandonné, car il est difficile de se faire connaître, de monétiser son travail ou tout simplement parce qu'on aimerait pouvoir se tester avant de vraiment consacrer du temps à son blog.

De plus, les rédacteurs créent la valeur des sites avec leurs contenus, mais sont faiblement intéressés aux revenus, et les lecteurs, en votant, évaluant et partageant les articles qu’ils apprécient sont la principale source de marketing, mais ne gagnent rien pour cela.

Quelle est votre solution ?

Skop vient résoudre ces problèmes en offrant une manière simple et gratuite de publier ses écrits, de les soumettre à une audience impliquée, mais aussi d'en tirer un premier revenu.

Les principaux avantages du site sont :

  •  90% des revenus publicitaires vont aux utilisateurs (50% aux auteurs, 40% aux lecteurs).
  • C'est une vitrine pour les auteurs, journalistes, pigistes ou amateurs en quête d'audience.
  • Puisque payés, les lecteurs sont impliqués, leurs votes garantissent la qualité du contenu et leurs partages entretiennent sa diffusion sur les réseaux sociaux.
  • Les lecteurs peuvent donner directement de l'argent aux auteurs : une manière simple et efficace de fidéliser son audience tout en la monétisant.
  • La solution est scalable à l'international dans un domaine qui touche tout le monde de près ou de loin.

Quel est votre business model ?

Nous avons un modèle B2B et B2C. Le chiffre d'affaires est issu de la publicité et de la vente affiliée pour le moment.
A court terme, lorsque Skop comptera plus de contenu, nous mettrons en place un abonnement payant sans publicité pour pérenniser les revenus.

Pouvez-vous nous raconter votre plus belle anecdote de startuper ?

Décembre 2015, alors que Skop n'était encore qu'une bêta dont je n'avais pas commencé la promotion, Maddyness (oui oui vous :)) l'a inclus dans sa sélection des startups du week-end. Quand on ne s'y attend pas et que l'on travaille sur un projet depuis un an, cela fait chaud au coeur !

Quelle a été votre plus grosse galère ?

Le plus difficile dans cette aventure est de concilier ma vie de famille, ma vie de sapeur-pompier déjà prenante et le développement de Skop. Mais je reste convaincu que le jeu en vaut la chandelle !

Recherchez-vous actuellement des fonds ?

Avant de lever des fonds, Skop a surtout besoin de visibilité : bien qu'il y ait déjà une vingtaine d'auteurs actifs et plus de 120 articles, le système a besoin de beaucoup d'utilisateurs pour prouver son efficacité.