Le Master MTI (Management de la Technologie et de l’Innovation) a tenu sa 8ème conférence annuelle sur le thème « La France : une startup nation en devenir ? » à l’école des Mines ParisTech le 29 mars 2016. Près de 250 participants étaient réunis pour écouter 10 personnalités - entrepreneurs, capitaux-risqueurs, acteurs publics - débattre du boom entrepreneurial hexagonal.
La French Tech, un ecosystème en plein essor
" L'objectif de la French Tech est d'ouvrir un réseau international pour les entrepreneurs français. "
David Monteau, directeur de La French Tech
Lors de la première table ronde, Paul-François Fournier, directeur exécutif de l’innovation chez Bpifrance, Damien Morin, CEO de Save, Geoffroy Guigou, directeur général de Prêt d’Union, Yann Lechelle, COO de Snips et Romain Dillet, journaliste pour TechCrunch ont discuté des atouts de l’écosystème entrepreneurial français. La multiplication des structures d’accélération et des possibilités de financement sont une bonne chose afin de favoriser l’émergence d’un écosystème français mixte tourné vers l’accompagnement en amorçage. Les grands groupes ont beaucoup à apprendre de leurs relations avec les startups : si leur rôle de financeur est important, les différences culturelles ne facilitent pas les collaborations. Grâce aux structures de formation, d’accompagnement et de financement, les entrepreneurs sont aujourd’hui une force vive pour la France.
— Maddyness (@bymaddyness) 29 mars 2016
Quel rayonnement à l'international ?
La seconde table ronde s’est intéressée à la capacité de la France à transformer ses jeunes pousses en succès internationaux. David Monteau, directeur de la French Tech, Gaëtan Gachet, vice-président d’Algolia, Jeanne Massa, CEO d’Habiteo.com, Franck Le Ouay, fondateur de Critéo et Honestica et Nicolas Debock, investisseur pour Balderton Capital ont pu témoigner du rayonnement positif de la France à l’étranger. Pour espérer transformer nos pépites en licorne, le pilotage de l’hypercroissance et la gestion des talents français comme étrangers restent les points cruciaux à gérer.
Le challenge pour les entrepreneurs consiste à accompagner la croissance rapide de leurs sociétés tout en préservant l’esprit entrepreneurial d’origine. Dès que l’on vise l’international, le management interculturel doit s’adapter à chacun en conservant les valeurs de l’entreprise. Concernant les avantages compétitifs hexagonaux, la France doit capitaliser sur les secteurs dans lesquelles elle possède une forte expertise : web et plateformes collaboratives, machine learning et réalité virtuelle ou encore biotechs et medtechs.