Un monde financier plus connecté, plus simple et plus personnalisé. Voila ce que les entrepreneurs de la FinTech cherchent aujourd’hui à mettre en place dans l’univers financier français. Le secteur encore naissant en France apporte des innovations majeures dans le domaine du paiement, de l’assurance,  des dépôts et prêts, ou encore de la gestion des investissements, le tout porté par un nombre grandissant d’acteurs. Au milieu de cette révolution : le grand public, porté à son insu par un mouvement qu’il ne maitrise pas encore complètement.

À l’occasion de l’annonce de son partenariat avec l’association France Fintech, Deloitte dévoile les résultats de la première édition de son baromètre « La FinTech à la française, une filière d’excellence ». L’étude, réalisée auprès d'un panel de 2000 français âgés de 18 à 70 ans, revient sur la connaissance et l’appétence des consommateurs de l’hexagone pour ce nouveau marché.

Les FinTech, encore un mystère pour les français ?

Et leur méconnaissance des FinTech est marquante. Seulement 9% des interrogés déclarent ainsi utiliser un service d’agrégation de comptes. C’est plus que les 9 autres offres FinTech listées par l’étude, qui ne sont en majorité utilisés que par 4 à 6% des français pour les services relatifs à l’épargne (financement participatif, planification financière, conseil automatisé) et aux objets connectés (assurance et santé). Les services de formation à la finance, de transferts d’argent et d’assurance P2P ne concernent quant à eux que 2 à 3% des Français.

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Des chiffres qui s’expliquent en partie, selon Cédric Tessier, par un manque encore conséquent d’offres B2C sur le marché, mais également par un manque de notoriété conséquent du marché par le grand public, puisque deux français sur trois n’auraient même pas connaissance des types de services B2C les plus courants dans le milieu, comme le financement participatif et l’assurance habitation connectée.