Editeur d'un logiciel qui analyse les feedbacks et verbatims clients, la startup nantaise Dictanova boucle une levée d'1,2 million d'euros pour accélérer son développement.
Depuis 2011, la startup nantaise Dictanova, fondée par Fabien Poulard, propose une solution clés en main, intuitive et simple d’utilisation qui permet aux annonceurs d'en savoir plus sur leurs clients grâce à l'analyse de leurs verbatims. Sous forme d'une solution SaaS, cet outil permet à ses utilisateurs d'accéder à une ressource précieuse : la voix du client.
Que ce soit au travers de commentaires, de notes, de messages adressés à la société, les feedbacks des clients sont analysés pour permettre aux entreprises d'améliorer leurs performances en identifiant les facteurs d'attrition et de satisfaction. Dictanova, qui a développé des expertises dans trois grands secteurs : le retail, la banque-assurance et le tourisme compte Feu Vert, ERDF, BNP Paribas Cardif ou encore la FNAC parmi ses clients.
L'expérience client : un marché de 8 milliards d'euros
La marché de la gestion de l'expérience client est aujourd'hui estimé à 8 milliards d'euros. Un contexte favorable pour la jeune pousse qui vient de boucler une levée d'1,2 million d'euros, auprès des fonds d’investissement GO CAPITAL Amorçage et IT-Translation Investissement, mais aussi Bpifrance et Julien Hervouët, CEO et cofondateur d'une autre pépite nantaise, iAdvize, qui investit à titre personnel.
« Dictanova dispose maintenant d'un produit fort et d'une solution qui répond pleinement aux enjeux des marques. La culture scientifique de l'équipe et la dimension technologique de la solution sont de véritables atouts qui me séduisent. Au-delà de l'investissement, je pourrai accompagner Fabien sur le « go to market » dans un univers que je connais bien », commente ce dernier.
Une nouvelle étape qui permettra à la startup de continuer à investir dans la R&D mais aussi de structurer l’équipe commerciale afin d’augmenter les ventes et commencer à préparer un futur développement à l’international. Une quarantaine de personnes devraient ainsi être recrutées d’ici fin 2018 : des commerciaux, des success managers en charge du suivi des clients et des ingénieurs.