Dress in the City est un nouveau service de « vide-dressing » qui permet d’acheter et vendre des articles de mode lors d’événements et via une application. Rencontre avec Florence Faure, co-fondatrice de Dress in the City.
Quelle est l'ambition de Dress in the City ?
Notre ambition chez Dress in the City est de proposer rapidement le premier vide-dressing omnicanal, qui permettra de vendre et d'acheter ses vêtements de seconde main sur tous les canaux : web, mobile, boutiques et toujours lors de ventes événements.
Dress in the City semble être un mix entre Vide Dressing et Violette Sauvage. Comment arrivez-vous à convaincre de nouveaux consommateurs face à ces deux mastodontes de la mode ?
Effectivement, nous proposons, comme les acteurs que vous citez, des événements physiques et de la vente en ligne (démarrage avec le m-commerce). Nous nous adressons à des femmes qui aiment la mode et les grandes marques, et qui apprécient de renouveler régulièrement leur garde-robe tout en surveillant leur budget.
En tant qu’acheteuses, si internet leur offre un grand choix, il ne permet ni de toucher, ni d’essayer les articles, ce qui peut être un frein important, notamment pour des produits déjà portés. Nos événements vont donc leur permettre de le faire, dans un espace agencé comme une boutique, contrairement aux vide-dressings classiques où il faut aller péniblement de portant en portant. Pour les vendeuses, nous misons avant tout sur le service ! Les femmes peuvent vendre leurs articles lors d’événements (sans la contrainte d’un stand à tenir) ou en ligne, et nous leur proposons plusieurs options pour récupérer leurs articles, y compris un rendez-vous chez elles.
Pour résumer, notre modèle propose tout simplement de combiner le meilleur de la vente physique et de la vente en ligne.
Quel est votre business model ?
Nous prenons une commission sur les ventes : 15% pour les ventes réalisées lors d’un événement et 25% pour les ventes effectuées en ligne.
Quelques chiffres depuis la création de Dress in the City ?
Nous venons de nous lancer mais sommes très excités par nos premiers résultats : nous doublons chaque jour le nombre d’inscrits et de produits enregistrés sur l’application. Nous recevons par ailleurs de nombreux messages et appels enthousiastes sur le concept et l’application : nous avons la confirmation que beaucoup de femmes attendaient un service de ce type pour vider leurs armoires !
Qui sont les fondateurs ?
J’ai créé Dress in the City après avoir rencontré Antoine Leloup, ex CEO de Brandalley, qui dirige aujourd’hui Exaqtworld. Cette entreprise produit et distribue des antivols connectés uniques, qui permettent d’acheter directement sur son mobile et de détacher l’antivol quand le produit est payé. C’est un objet réellement innovant et totalement adapté à un service du type marketplace. Le marché de la mode d’occasion étant en plein essor, Exaqtworld a décidé de s’associer à ce nouveau concept de vide-dressing.
Une actualité à mettre en avant ?
Notre actualité est bien entendu notre vente de lancement, mercredi 2 décembre, de 17h30 à 23h. Nous investissons La Cour du Marais, un hôtel particulier parisien pour notre première vente. Au menu : de nombreux vêtements et accessoires de marques prestigieuses, un bar à champagne, un beauty bar… et donc une soirée de lancement à ne manquer sous aucun prétexte !
Crédit photo : Confessions of a Shopaholic