La mission de Nexenture est de connecter les salariés sur les flux d’information internes qui comptent pour l’entreprise : ceux au service du business et de l’innovation. Sa nouvelle solution dédiée à l’innovation s’appelle iDay. Côme de Sereys, cofondateur de Nexenture a souhaité répondre aux questions de la rédaction. 


Quel est votre constat de départ ?

Nous sommes partis de deux constats : l’importance de l’innovation à tous les niveaux de l’entreprise et le besoin d’impliquer les salariés dans un projet commun. C’est de là qu’est né iDay, une journée dédiée à l’innovation où tous les salariés sont invités de manière ludique à participer.

Quelle est votre solution ?

C’est une solution clé en main (événement / technologie / analyse) qui permet d’impliquer tous les collaborateurs d’une entreprise en les faisant réfléchir sur des sujets stratégiques pendant 24 à 48h. Cette interface va de manière ludique amener l’ensemble des salariés à brainstormer en stimulant l’innovation, en motivant les équipes et en renforçant la cohésion d’équipe avec un système de like. iDay permet en très peu de temps de rassembler des milliers d’idées à tous les niveaux de l’entreprise, dans tous les services et sur tous les sites. Ces idées sont ensuite analysées, décryptées et segmentées pour faciliter leur application par la direction.

Quel est votre business model ?

Nos solutions s’adressent aux Entreprises de Taille Intermédiaires (ETI) et Grands Groupes qui répartissent leurs effectifs sur plusieurs sites et qui ont une organisation parfois complexe. Nous vendons et déployons nos solutions en mode projet, mesurons systématiquement et régulièrement le ROI qu’elles apportent (entre 2 000 et 10 000%). Nous facturons à la fois des abonnements SaaS et des journées de conseil (accompagnement et suivi).

Qui sont les fondateurs ?

Les fondateurs sont très complémentaires : moi-même, Côme de Sereys (ESCP Europe), suis en charge du développement commercial et des finances et Maxime Vignon (ENS Informatique & Télécom / EMLYON MS Entreprendre) est responsable des métiers techniques (développement IT, etc…) et de production (projets clients). Nous nous sommes rencontrés en 2005 lors d’une soirée alors que l'on était tous les deux étudiants. Avant Nexenture, j'ai travaillé chez Michelin et Maxime faisait de la recherche en laboratoire INRIA.

Pouvez-vous nous raconter votre plus belle anecdote de startuper ?

Lors de la réunion du jury post iDay chez Toupargel, un invité surprise : Roland Tchénio, propriétaire du groupe. Au milieu de la réunion, M. Tchénio rebondit sur l’une des idées d’un salarié, se lève de sa chaise, sort de la salle en s’exclamant « c’est une idée FOR-MI-DABLE !!! » pour s’en saisir immédiatement.

Recherchez-vous actuellement des fonds ?

Nous avons déjà levé 350 000 euros auprès d’investisseurs privés. Nous ne sommes pas de ces startups qui veulent à tout prix lever des fonds. En revanche, si nous identifions que l’entrée d’argent frais peut accélérer notre développement, nous n’hésiterons pas. À l’heure actuelle, nous cherchons plutôt à constituer un advisory board d’entrepreneurs avertis et compétents sur nos métiers.

Une actualité particulière à mettre en avant ?

Nous avons signé récemment avec un grand groupe de cosmétiques. Nous ne pouvons pas dévoiler le nom car les salariés ne sont pas encore au courant qu’un iDay est en préparation dans leur entreprise. Surprise !

iDay