Dans la continuité des relations financières déjà en cours, la France et le Koweit ont récemment annoncé avoir réservé une enveloppe globale de 450 millions d'euros, destinée à la création d'un fonds d'investissement spécifique pour les jeunes entreprises technologiques.
Le Koweit met 2 fois plus que la France sur la table
La répartition de cette enveloppe se découpe de la manière suivante : les institutions financières koweitiennes désignées investiront la somme de 300 millions d'euros quand Bpifrance injectera "seulement" 150 millions d'euros. Cette enveloppe globale aura pour mission de soutenir l'activité de capital-risque français, à travers les missions de la divisions Fonds de fonds de Bpifrance.
Un premier investissement conjoint, qui sera révélé prochainement, est déjà en cours de formalisation. Il s'agit d'un abondement de 150 millions (50 pour la France et 100 pour le Koweit) d'un nouveau véhicule financier, dont le closing actuellement en cours, pourrait atteindre 250 millions d'euros. Le delta de 100 millions restants est proposé à d'autres structures institutionnelles françaises, européennes ou koweitiennes, souhaitant soutenir le développement des jeunes pousses technologiques.
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Il reste 300 millions à répartir sur le même modèle
Si la première opération concerne l'activité de Fonds de fonds pour un montant de 150 millions - visant à terme le financement de startups technologiques - il reste 300 millions d'euros sur la somme globale de 450 millions. Selon le communiqué, "les autres opérations, notamment dans le secteur des biotechnologies, seront proposées par Bpifrance aux institutions financières koweitiennes partenaires", laissant apparaître de larges opportunités pour l'écosystème financier français.
"Nous sommes convaincus que nos entreprises innovantes ont tout à gagner à voir grand et, pour cela, elles ont besoin de financements importants. Elles doivent aussi accéder aux grands marchés internationaux, et le Koweit est une porte d’entrée extraordinaire sur le Moyen-Orient. Notre partenariat sera une réponse de plus à cet enjeu majeur qu’est le ‘’scale-up’’ et démontre une nouvelle fois l’importance stratégique de l’innovation et de l’international" conclut Nicolas Dufourcq, DG de Bpifrance.
