L'édition 2014 du G20 des Entrepreneurs à Sydney s'était clôturé sur une promesse ambitieuse : créer 10 millions d'emplois pour les jeunes d’ici 2030. En 2015, les efforts semblent être toujours en cours et une nouvelle édition va se tenir à Istanbul (Turquie) du 7 au 9 septembre. Focus sur les entrepreneurs français qui y participent.
Plus de 400 chefs d'entreprise du monde entier vont se rassembler pendant trois jours à Istanbul pour établir des réflexions qui seront portées par la suite au niveau des gouvernements locaux. C'est donc aussi le cas de la France qui sera représentée par une délégation de 35 entrepreneurs français (voir la liste complète), dont Ronan Pelloux cofondateur de Creads, et Jean-Marc Barki, nommés cette année "Sherpa" de cette délégation par Matthias Fekl, Secrétaire d’État chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger.
« Vous êtes les représentants de l’évolution de notre tissu économique. Portez haut et fort cette image de notre pays qui est trop souvent méconnue. Vous êtes les plus crédibles pour valoriser l’image des entrepreneurs français au G20YEA », a annoncé Matthias Fekl lors d'une réunion au Quai d'Orsay.
Plusieurs avancées suite à l'édition 2014
Une des recommandations émises en 2014 visait à inciter les pays du G20 à créer un visa pour les entreprises en création permettant aux entrepreneurs de voyager et de développer leurs activités à l’international. La ville de Paris a su, avec l'appui de la mission FrenchTech, lancer ce projet sous le nom de FrenchTech Ticket. L'ambition était aussi d'accroitre la mobilité de la main-d'œuvre pour les PME en forte croissance en leur permettant de recruter plus facilement une main-d'œuvre qualifiée à l'étranger.
"Depuis les sommets de Moscou et de Sydney, je suis ravi de constater que le gouvernement a lancé une série de réformes comme le Pacte deResponsabilité et le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE) destinés à relancer l’économie en soutenant les entrepreneurs. A l’heure où la concurrence devient mondiale, nous devons nous imposer comme la nation de l’innovation et faire de la France un terreau fertile pour l’investissement. Nous nous devons de prendre des risques pour ne pas manquer cette incroyable révolution numérique. La délégation française est d’ailleurs composée d’acteurs clés de l’économie collaborative comme Chauffeur-Privé et Ornikar” ,raconte Ronan Pelloux, qui participera à sa troisième édition.