Du 28 au 30 mai 2015, 1000 startups françaises ont ouvert leurs portes au grand public. Une sorte de journée nationale du patrimoine, mais qui s'applique à un secteur privé : celui des jeunes entreprises innovantes. Fait intéressant de cette édition 2015, une poignée d'élèves de l'Ecole Nationale de l'Administration (ENA) a fait le déplacement, accompagnés de Nathalie Loiseau, directrice de l'établissement.
La FrenchTech a elle aussi ses journées portes ouvertes, et a attiré les foules lors de cette quatrième 4ème édition de la Startup Assembly. Parmi les visiteurs, la promotion Winston Churchill de l'ENA, cette école formant la future élite de la politique française, a découvert l'univers des startups avec BlaBLaCar, Leetchi, KissKissBankBank, A little Market, Mauna Kea Technologies ou encore Capitaine Train. "Cette opération, originale et de grande qualité, offrait une occasion exceptionnelle pour les élèves de l’ENA de rencontrer en une journée les dirigeants de startups d’excellence, de découvrir leur univers et de dialoguer avec eux" raconte Nathalie Loiseau, directrice de l'ENA depuis 2012.
"Ils ont trouvé l’expérience riche et passionnante. Ils ont été marqués par l’enthousiasme et la confiance manifestée par leurs interlocuteurs. Ils ont cherché à savoir comment l’action publique pouvait soutenir les startups" poursuit Nathalie Loiseau.
Impliquer le monde politique de demain, et fédérer les décideurs d'une même génération, telle était l'ambition de Marc-Arthur Gauhey, fondateur de Startup Assembly. "Comme tous les établissements qui ont une mission de formation mais peut-être plus que d’autres en raison de son caractère symbolique fort, l’ENA fait évoluer en permanence le contenu de ses enseignements tout comme ses méthodes pédagogiques. Ce qui est important également, c’est de transmettre le goût de l’innovation aux futurs décideurs publics que nous formons", affirme Nathalie Loiseau.
La secrétaire d'Etat au Numérique, Axelle Lemaire, a rejoint les élèves de l'ENA lors de cette journée et les a qualifiés de "futurs startupers de l'Etat". Car la transformation numérique de l'économie provoque de nouveaux enjeux auxquels ils se doivent d'être sensibles. Startup Assembly a donc muté cette année en session de partage et d'échange pour mieux connaître les idées et les revendications de jeunes patrons en recherche de croissance. La cuvée 2016 reprendra-t-elle le flambeau ? "Je ne fais aucun pronostic car d’une année sur l’autre, l’école s’adapte. Mais en règle générale, nous conservons les initiatives qui ont bien fonctionné et faisons évoluer les autres !" conclut Nathalie Loiseau.
