Legrand vient à son tour de lancer son programme dédié à l'Internet des Objets. Le petit Eliot est donc né, suite à la contraction des mots Electricity et IoT. Cette naissance est issue d'un constat simple : en 2014, le groupe Legrand - spécialiste des infrastructures électriques - a réalisé plus de 200 millions d'euros de chiffre d'affaires avec des objets connectables.
Et le groupe ne devrait pas s'arrêter là. A ce jour, Legrand a déjà installé plus de 20 millions de nodes (c'est à dire les points de connexion d'un réseau), et sur 81 familles de produits Legrand, une vingtaine est déjà connectable. L'ensemble de ces indicateurs justifiait la création du programme Eliot, dont l'ambition est de répondre aux évolutions sociétales, notamment pour tout ce qui concerne le confort, la recherche d’économies d’énergie, les besoins croissants de sécurité et l’aide au maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie.
"La question n’est pas de savoir si l’Internet des Objets va arriver, mais sous quelle forme. Nous, Legrand, le voyons comme une opportunité : celle d’apporter plus de valeur ajoutée à nos clients. Et ce, que ces clients soient particuliers ou professionnels. Notre volonté est vraiment d’apporter un bénéfice complémentaire à l’utilisateur. La capacité de communiquer doit augmenter la valeur d’usage, en offrant un vrai « plus » durable " raconte Gilles Schnepp, PDG de Legrand.
Eliot est avant tout une dynamique d'innovation, qui rassemble 2000 personnes dans le monde : les chercheurs, les designers, les équipes de développement ainsi que l'équipe Innovation et Systèmes. Ainsi, il est prévu d'accélérer le nombre de partenariats établis avec les startups notamment dans le domaine des capteurs (thermiques, de présence ou de qualité de l’air).
"L'interopérabilité est aussi au cœur des nombreux projets collaboratifs portés par Legrand au niveau national et européen avec des laboratoires, universités et startups"