Kumullus est une solution numérique "clé en main" qui permet d'améliorer la performance des médias vidéo et de collecter des données issues du comportement des internautes. Ainsi, grâce à un player personnalisé, il est possible de mener des études visuelles et de pousser du contenu promotionnel sur la vidéo elle-même. Sébastien d’Albert-Lake, cofondateur et CEO de Kumullus, a souhaité répondre aux questions de la rédaction.
D'où vient l’idée? Quel a été le constat de départ?
La vidéo est le média des émotions. Il concentre à la fois la spontanéité du langage (oral et gestuel) et la possibilité d’approfondissement de l’écrit. Aujourd’hui, la majorité des entreprises réfléchit aux gains de productivité que permet la vidéo. Sa dimension humaine et son accessibilité constituent de véritables atouts pour faire évoluer les capacités de communication envers ses collaborateurs.
La vidéo est néanmoins un média qui coûte relativement cher à fabriquer, peu flexible dans son utilisation et difficile à évaluer (en termes de ROI). L’idée a donc été de développer une solution digitale " all in one " dédiée aux entreprises avec des fonctionnalités sur la matière vidéo pour leur permettre de créer simplement des programmes vidéos engageants.
Pouvez-vous nous présenter votre outil?
Sortie tout droit du lab The Good Factory en 2014, Kumullus est un IVMS (Interactive Video Content Management System) qui constitue et utilise le patrimoine vidéo de l’entreprise. Kumullus indexe, architecture, connecte et monitore les vidéos pour proposer une expérience interactive à l’audience, et a pour mission d’amplifier le pouvoir de mémorisation et d’engagement de la vidéo en plaçant le vidéonaute au centre de l’expérience interactive. Un module de reporting permet d’analyser le comportement des utilisateurs in vidéo.
Aujourd'hui, nous n'avons pas de concurrents directs proposant un IVMS pour les entreprises. Sur le marché de la vidéo interactive publicitaire et publishers en France, on peut citer Adways, et à l'international Wirewax et Interlude.
Une actualité financière?
En 2014, nous avons procédé à un financement sur fonds propres, et auprès de divers investisseurs tels que Bpifrance (25 000 euros) et Business Angels (140 000 euros). Cette année, nous recherchons des partenaires financiers VC en amorçage.