Selon une récente étude du Cabinet d’audit et de conseil Gartner, le marché très prometteur de la domotique est estimé à 100 milliards de dollars en 2020. Une manne sur laquelle de nombreux acteurs s'installent, notamment des startups comme Qivivo, Cozynergy, Myxyty, Withings, Netatmo et Okidokeys. Au-delà des startups, des grands groupes comme Saint-Gobain, Cisco et Schneider Electric construisent eux aussi leur stratégie sur l'avenir de la maison de demain.

Qu'entend-on également par domotique ? Le concept pourrait être défini par toutes les technologies permettant d'automatiser, de programmer et de contrôler les appareils électriques et multimédias de l'habitat. La domotique est aussi synonyme de confort et de praticité au sein de la maison, rendant ainsi les habitations plus "intelligentes". Motorisation, régulation thermique, sécurité ou encore économies d'énergie, les "Smart Homes" sont aussi en train de faire apparaître de nouveaux métiers.

Que ce soit au niveau de la surveillance ou de l'entretien, les solutions installées au coeur des habitations demandent une certaine maintenance de la part des techniciens, comme notamment les électriciens. Si les français sont de plus en plus friands de ces nouvelles technologies qui améliorent leur confort au quotidien, ils peuvent rapidement se retrouver démunis dans un inconfort total en cas de panne de l'un de ces mécanismes.

"Les motifs pouvant porter atteinte au mécanisme de vos installations domotiques sont nombreux : intempéries, orages, surtension, fourmis, un escargot ou une limace ayant trouvé refuge dans un boîtier de la motorisation" estime Didier Rousvoal, professionnel de la domotique depuis 1988 et fondateur de SOS Domotique.

Une réflexion mérite d'être menée par les distributeurs d'objets connectés, notamment en termes de Service Après-Vente, pour rassurer les personnes souhaitant procéder à l'installation de produits, à l'heure où les détecteurs de fumée (obligatoire dans tous les foyers français depuis le 8 mars 2015) peuvent aussi être reliés aux terminaux mobiles via des applications dédiées. Si les problèmes de connexions peuvent être réglés par une intervention humaine, quid du manque d'autonomie des terminaux qui se déchargent de plus en plus rapidement ?

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