Fondée en 2011 par Christophe Camborde (CEO) et Yannick Lacastaigneratte (CTO), la startup Ezakus a développé une solution innovante qui apporte de nouveaux clients aux annonceurs par une approche complètement innovante : le pre-targeting. Il y a quelques semaines, la jeune pousse bordelaise annonçait qu’Idinvest continuait son accompagnement financier, pour développer cette entreprise déjà comparée à Criteo.


Investisseur historique depuis 2011, Idinvest a jusqu'à maintenant investi 6,2 millions d'euros dans Ezakus. Comme l'indique Christophe Camborde, "nous sommes en train de faire d’Ezakus une société internationale dont les équipes de R&D sont basées en France. Cela nécessite beaucoup d'énergie et de moyens". Concrètement, Ezakus est une solution qui permet à tout éditeur de contenus en ligne (site média, site e-commerce), de perfectionner la connaissance de son audience. Une approche innovante, qui permet justement aux annonceurs de conquérir plus facilement de nouveaux clients.

Est-ce que les dispositifs de display sont des modèles encore pertinents pour les médias ?

Il y a deux choses dans votre question. Par definition un media est « display » ! La vraie question est pourquoi ce format n’est-il pas le plus valorise aujourd’hui alors qu’il est le plus visuel et le moins intrusif. Donc oui, c’est une question de modèle du display qui ne marche pas.

Le display est aujourd’hui pris entre les tenailles du search, qui montre plus facilement sont efficacité, et la video qui facilite la migration des budgets TV.

Chez Ezakus nous pensons que le Pretargeting est la solution. Il s’agit d’un format efficace qui est place avant le search et qui est visuel car il expose des marques. Le Pretargeting est un format pour les medias traditionnels qui vise leur traffic et nécessite impérativement d’utiliser leur data.

Que pensez-vous du Native Advertising ?

Je pense que c’est vieux comme le monde non ? On appelait pas ça « publi-rédactionnel » dans le papier ou « sponsoring » a la TV ? Je m’étonne qu’on « invente » ça qu’aujourd’hui sur le web. Ca ne règle pas le problème de la performance (sauf si ça se vend au click) et limite le dispositif pour les marques quand même par définition.

Comment voyez-vous l'avenir du RTB selon vous ?

Le RTB restera 20-30% du total mais la programmatique (private market-place et toutes formes de deals non-public), elle va prendre 50% de plus très rapidement et ne laisser que 20% au reste.