Créée par Claire Ritter, Maxime Quiblier et Sébastien Najjar, Skimlab est une technologie innovante qui permet de créer des modèles 3D en ligne gratuitement. Cette solution se base notamment sur un système de modélisation performant et intuitif mis à disposition des amateurs et des professionnels. Une petite révolution dans l'univers de la 3D qui permettra à chacun de créer des objets personnels comme de la décoration ou des bijoux. 


Quel est votre constat de départ?

Aujourd’hui, les nouvelles technologies d’impression 3D offrent la possibilité de créer des objets uniques et personnalisés à des coût extrêmement compétitifs, c’est un concept extraordinaire susceptible de bouleverser notre manière de consommer. Dans les faits, nous sommes partis d’un constat simple: si la démocratisation de l’impression 3D est en marche, l’accessibilité de ces technologies au grand public reste encore limitée. En effet, créer un modèle imprimable en 3D reste complexe et onéreux.

Quelle est votre solution?

C’est en réponse à ce constat que Skimlab a développé une technologie innovante qui permet à tout un chacun de créer des modèles 3D en ligne, facilement et gratuitement. Cette technologie a été développée en partenariat avec le laboratoire national INRIA et sa mise au point a nécessité plusieurs années de recherche. Elle repose sur un système de modélisation par « squelette », basé sur une représentation originale des volumes.

Notre premier produit, jweel.com, est un site internet qui propose des outils simples de réalisation/personnalisation de bijoux et anime une communauté autour de ces outils. L'utilisateur est libre de créer et/ou de personnaliser le bijou qu’il a imaginé. Une fois la création réalisée, elle sera imprimée en 3D dans le matériau choisi (argent, or, acier...).

Le secteur du bijou nous est apparu comme une évidence pour amorcer le projet. C’est un secteur extrêmement créatif et de plus en plus tourné vers la personnalisation. Par ailleurs, les technologies d’impression 3D de bijoux donnent des résultats incroyables tout à fait comparables à ce qu’on pourrait trouver dans la bijouterie traditionnelle.

Quel est votre business model?

Notre business model est très simple : l'utilisation du site et des outils est gratuite, nos clients paient uniquement à la fabrication de l’objet qu'ils ont créé. L'impression 3D de l'objet est réalisée en Belgique par notre partenaire, i.materialise, qui compte parmi les leaders mondiaux du domaine.

Pouvez-vous nous raconter votre plus belle anecdote de startuper?

Notre première vente ! Je pense que c'est toujours un événement marquant. Nous et nos proches avions réalisé plusieurs tests d'impression et de commande afin de nous assurer des résultats et de la fluidité du processus, et tout était ok. Mais quand notre premier client nous a témoigné son intérêt et sa confiance, c'est là que nous avons vraiment pu nous dire: "c'est parti !"

Quelle a été votre plus grosse galère?

A défaut d'une anecdote précise, notre quotidien n'en manque pourtant pas, je pense immédiatement au manque de temps. C'est une maladie chronique du startuper que de se retrouver avec des to-do lists longues comme le bras et des tâches qu'on remet systématiquement au lendemain. On essaie de s'organiser au mieux, de se mettre des priorités et de privilégier la qualité dans notre travail. Ce qui n'est pas toujours chose facile.

Recherchez-vous actuellement des fonds?

Nous sommes à l'écoute d'opportunités.

Une actualité particulière à mettre en avant?

Le site est en constante évolution et de nouveaux outils verront le jour prochainement. Nous étudions également plusieurs partenariats potentiels.