EY (anciennement Ernst & Young) vient de diffuser la deuxième édition de son baromètre du capital-risque en France. Une édition qui souligne la vitalité du financement des startups françaises malgré une légère baisse des montants levés par rapport aux deux semestres précédents. Retour sur le paysage français du capital-risque du 1er semestre 2014.
Premier constat de ce baromètre, les montants investit au sein des startups françaises est plus faible que celui des deux semestres précédents atteignant 445 millions d'euros levés pour 188 opérations contre 487 millions pour 177 opérations au deuxième semestre 2013 et 488 millions en 211 opérations au premier trimestre de l'année.
Sur les opérations réalisées, c'est sans surprise le digital (services internet et logiciels) qui obtient la première place avec 46% du montant total investi et qui concentre 60% des opérations. La seconde place est quant à elle occupée par le secteur des Biotech et Medtech avec 24% des montants et 12% des opérations.
Autre constat de ce baromètre, la France se hisse à la deuxième place européenne des opérations réalisées en capital risque, toujours derrière le Royaume-Uni mais devant l'Allemagne récupérant ainsi sa place qu'elle avait perdue en 2013. Un signal fort pour l'écosystème qui voit la situation du capital-risque français se stabiliser même si la concentration par stades de maturité reste claire (se concentrant principalement autour du premier tour (97 opérations) suivi de l'amorçage (39 opérations)) et que les dernières opérations tendent à montrer le départ d'acteurs français vers des fonds internationaux (comme la récente levée de Blablacar).
Concernant les investisseurs, c'est également sans surprise que la BPI prend la première place (15 opérations) suivi de Kima Ventures (10) et Alven Capital 59) dans ce classement ou les montants levés auprès de ces acteurs ont diminué de 9% alors que le nombre d'opérations augmentait de 6%.