L'accélérateur rennais, le Booster, annonce l'ouverture des candidatures pour sa seconde saison. Cette fois-ci, ce sont 20 startups qui seront sélectionnées pour 9 mois d'accompagnement. Vous avez une idée de produit / service ? L’annexe vous accompagne et met à disposition son équipement, son programme booster (Customer Development et Lean Startup) et des ressources humaines pour booster votre projet. Entretien avec Guillaume Chevalier. [hr]
Quel bilan pouvez-vous faire de la première saison?
Le Booster est le premier accélérateur en Bretagne, avec 6 projets accompagnés lors de cette première saison qui vient de se terminer. Il est encore un peu tôt pour faire un bilan, les projets du premier cru étant assez amonts. Cependant, nous avons pu observer dans l'écosystème une dynamique se créer autour du Booster, que ce soit les nombreuses demandes pour intégrer l'accélérateur ou encore l'implication des entrepreneurs auprès des startups. Nous avons une approche pragmatique et centrée client qui manquait sur le territoire et qui trouve son public.
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Pourquoi passer de 6 à 20 projets?
Une des caractéristiques des startups est un taux d'échec extrêmement élevé, de l'ordre de 90 à 95%. Pour augmenter les chances d'avoir des succès, il faut augmenter le flux de projets. La première saison était un test à petite échelle, qui nous a permis de travailler sur le modèle et ce qui est pertinent pour les projets. Nous allons maintenant passer progressivement à l'échelle en continuant à tester de nouvelles choses et en supprimant ce qui ne fonctionne pas, comme nous le faisons depuis le début.
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Quel est l'ambition de ce premier accélérateur breton?
La première ambition est de générer un flux important de projets de qualité en Bretagne, pour faire naître sur notre territoire des entreprises phares, génératrices d'activité, d'emploi et d'attractivité pour les investissements, les compétences et les entrepreneurs. L'idée est d'alimenter l'écosystème pour le renforcer, avec des projets bretons mais aussi des projets qui souhaitent s'y implanter. Rennes a des atouts, c'est une ville dynamique économiquement et culturellement, il y fait bon vivre, et nous ne sommes qu'à 2h de train de Paris.
La seconde ambition est d'arrêter le gâchis de temps et de compétences. Même si nous n'avons pas de chiffres, nous savons que le taux d'abandon est très élevé dans la première année de vie des projets. En créant un cadre idéal, en inculquant aux projets la culture de la startup et de l'entrepreneuriat, en appliquant des approches de développement client, ... nous voulons réduire ce gâchis et éviter à des personnes de dépenser trop de temps sur des produits dont personne ne veut, qui ne répondent pas à des besoins.
Les candidatures au Booster sont ouvertes jusqu'à la fin du mois de juin.