Depuis que Maddyness s'est lancé, la rédaction s'est attachée à relayer sur son média de nombreuses initiatives privées dont l'objectif affiché était de "fédérer l'écosystème startup français". Cette volonté de rassemblement a clairement pris un nouveau tournant avec l'arrivée de la FrenchTech, mise en place par Fleur Pellerin et reprise depuis peu par Axelle Lemaire.[hr]
Voir l'analyse complète et la méthodologie en fin d'article: La part de voix des villes sur la FrenchTech depuis le 8 Février, Top des auteurs les plus actifs sur la French Tech - hors identifiés dans une entité (Earned) , Top des auteurs ayant eu le plus d’audience (sur twitter) avec des messages mentionnant la FrenchTech...
C'est donc le monde politique qui a apporté une solution de cohésion entre tous les acteurs nationaux qui composent cet écosystème. Avec l'aide de l'équipe de Focusmatic, un outil de monitoring et d'analyse social nouvelle génération, qui a travaillé sur l'écoute du mot FrenchTech depuis plus de 5 mois (du 5 février au 5 juin). Les résultats présentés ci-dessous sont extraits de la collecte, l’enrichissement et l’analyse de 53 893 messages publiques issus du web et des réseaux sociaux ("frenchtech" OR "french tech").
Il est intéressant de constater la manière dont les métropoles régionales ont pris en main le mot-clé French Tech. Un terme qui a également trouvé échos dans la presse spécialisée, mais aussi locale, notamment grâce aux annonces des candidatures des villes au label FrenchTech. Les capitales régionales comme Montpellier et Bordeaux, ont su rapidement fédérer leur écosystème autour de leurs candidatures, et attirer les soutiens depuis le web, via des articles dans la presse ou sur des blogs, et plus largement sur les réseaux sociaux, où Twitter prend une très large place.
Les événements Tech ont également été un vecteur de communication très pertinents. Lors de la Mêlée Numérique à Toulouse (fin mai) et le Web2day de Nantes (début juin), la bannière FrenchTech a été largement déployée et le road-show d'Axelle Lemaire (qui a lancé le festival de la FrenchTech, actuellement en cours) y a contribué pour beaucoup.
Frenchtech est un terme qui résonne fortement en France, mais aussi au-delà de ses propres frontières. Une opération séduction avait été menée lors de l'édition 2014 du SXSW à Austin, où un FrenchTechClub avait été mis en place pour promouvoir les startups françaises, comme pouvait le faire d'autres pays comme l’Angleterre, le Canada ou encore le Chili, les années précédentes. Le point d'orgue de cette internationalisation sera la conférence French Touch, qui aura lieu à New York, le 26 et 27 juin 2014, en présence de plus de 300 personnes.
FrenchTech par-ci, FrenchTech par-là, mais qu'en pensent vraiment les startups françaises? Sans surprise, même s'il n'y a pas d'enjeux financiers directement pour elles, au-delà de la labellisation de leurs propres métropoles, elles ont su également attraper le train au passage. L'exemple le plus parlant est la mobilisation qui est en train de se préparer pour l'événement Startup Assembly (ex- Journée du Patrimoine des Startups). Contactés par la rédaction, les organisateurs Marc-Arthur Gauthey et Cédric Giorgi nous ont communiqué une répartition géographique des événements qui vont avoir lieu dans les différentes régions françaises.
- Paris + IDF: 228 boites
- Alsace : 3 startups (1 à Strasbourg , 1 à Belfort... )
- Aquitaine = Bordeaux = 40 boites
- Auvergne = 3 boites
- Bourgogne = 3
- Bretagne (Rennes + Saint Malo) = 27
- Centre = Vichy = 1
- Corse = 2
- Languedoc = Montpellier : 36
- Champagne (Troyes) := 2
- Martinique : 8
- Réunion: 1
- Limousin (Limoges + Région) : 19
- Pays de la Loire (dont Nantes): 31
- Lille + Calais = 46
- Lyon : 15
- Grenoble : 20
- Midi-Pyrénées / Toulouse: 33
- Londres : 2
- PACA (Marseille + Nice): 22
- Poitou : 1
- 11 à Rouen en Haute Normandie
- 3 en Basse Normandie