iLab Haïti utilise l'impression 3D pour créer des ressources à la demande pour du personnel médical ou des projets communautaires dans un pays qui se remet encore du tremblement de terre de 2010. L'impression 3D sauvera-t-elle des vies?[hr]
Alors que le pays se remet encore du tremblement de terre massif qu'il a connu il y a trois ans qui a détruit le peu d'infrastructures dont disposait le pays, un nouveau projet veut apporter une solution au manque récurrent des produits de première nécessité. Ce projet, iLab Haïti, espère ainsi utiliser l'impression 3D pour résoudre certains des besoins immédiats du pays.
Ce sont les deux premières makerbots (des imprimantes 3D) du pays qui servent aujourd'hui au projet qui veut enseigner aux habitants comment modéliser des objets en 3D, réparer et entretenir les machines. Travaillant avec une association américaine KIDMob, iLab fonctionne aujourd'hui à Port-au-Prince and ses premières productions restent des objets simples, à usage unique comme des pinces pour les cordons ombilicaux. Dans une interview accordée à NPR, Ashley Dara, une des fondatrices de ce mouvement, pointe pourtant le fait que ces objets simples manquent souvent dans les hôpitaux et provoquent certains risques sanitaires.
L'impression 3D permettrait donc de créer sur demande et à l'infini des objets de première nécessité n'importe où le courant passe et où une imprimante 3D peut se trouver où acheminer. iLab Haïti est actuellement à la recherche de partenariats avec des startups telles que Filabot - qui recycle les plastiques de tous les jours en filaments utilisables dans une imprimante 3D - et à s'installer dans d'autres pays pour faire bénéficier au plus grand nombre le fruit de leurs expériences.
En partenariat avec Springwise