La guerre de chiffres fait rage. L'arrivée des réseaux sociaux a été un facteur déterminant dans cette pagaille numérique, avec l'infobésité que subissent les internautes. Le flux d'information est donc maîtrisé par cet internaute qui a le choix entre rejoindre différentes communautés ou s'inscrire à des flux d'informations.[hr]

Le choix du flux d'information: au bon endroit au bon moment

Mettons-nous dans la tête d'une personne qui s'intéresse à un média ou à une startup (L'éditeur) et qui souhaite être tenu au courant des futures informations. Comment peut-il être sûr à 100% de ne louper aucune information? Vient alors le choix du flux: devenir fan de la page Facebook, suivre le compte Twitter, entrer dans le cercle Google +, ou s'inscrire à la newsletter.

En moyenne, 30% des posts partagés sur Facebook par l'administrateur sont visibles par les fans. Rejoindre une page Facebook ne garantit pas de voir passer l'information sur son "news feed". Twitter ne déroge pas à la règle. Le format de 140 caractères et le nombre de comptes à suivre n'assure pas que l'information sera visible au moment de la connexion au réseau social. Quant à rentrer dans le cercle de Google +, encore faut-il trouver le réflexe de s'y connecter.

Les réseaux sociaux sont une formidable source d'information pour l'internaute, qui rapportent du trafic à l'éditeur, mais au final l'éditeur n'a pas tenu sa promesse de partager gratuitement l'information. Pour tenir cette promesse, l'éidteur doit payer et sponsoriser son post, pour qu'il devienne visible par le plus grand nombre de personne.

L'email, la valeur sûre entre éditeur et lecteur

Alors que l'acte d'inscription à une newsletter peut sembler fastidieux par rapport à un simple "like" ou "follow", cet acte prend une tournure particulière à propos de la promesse de l'éditeur, qui est de partager son contenu. Une relation de confiance est alors établie entre les 2 protagonistes. S'inscrire à une newsletter, c'est formaliser un échange gagnant-gagnant. L'éditeur s'assure que les informations sont délivrées et l'abonné est certain de recevoir ces informations. Au final, le choix est laissé à l'abonné de l'ouvrir ou non.

La guerre des chiffres

Le nombre de fans ou de followers indique publiquement l'influence de l'éditeur. Cette influence peut être biaisée par l'achat de faux comptes. Même si des outils existent pour détecter l'existence de faux comptes, ils restent peu exploités par le grand public. Du côté de l'éditeur, les indicateurs traditionnels d'influence le pousse à développer des stratégies en rapport avec ces médias sociaux: concours, votes, questionnaires...

Alors que l'email peut présenter un côté désuet, il reste l'outil le plus fiable pour la transmission d'informations. C'est dans cette logique que Maddyness a mis en place un abonnement quotidien ou hebdomadaire d'inscription à sa newsletter. Les réseaux sociaux sont des plateformes que nous utilisons, mais nous tenons à garder avec nos lecteurs une proximité et une promesse éditoriale qui nous est chère.

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