Google domine aussi le trafic mobile. En 2012, le grand vainqueur de l’internet mobile, c’est… Google. Avec plus de 17 millions de visiteurs uniques par mois en moyenne sur 2012, Google se classe n°1 de l’audience des sites mobile. Il faut descendre au 20ème rang pour voir un nouveau visage né de l’essor du mobile, Shazamm avec ses 1,7 millions de visiteurs uniques par mois (source médiamétrie).

La bataille des OS : iOs vs Androïd… et Rim en chute libre 

En face, la bataille des Os fait rage. Sans surprise, on retrouve iOs face à Androïd. La force d’Androïd ? Equipé la multitude des terminaux mobile disponible à la vente. Cela se traduit dans les chiffres puisque Androïd capte plus de 55% des parts de marché et connaît une croissance constante depuis quelques années. Windows phone, le successeur de windows mobile, stagne avec seulement 3,3% des parts de marché.

La publicité comme source de revenu 

La question de la génération de revenu reste centrale pour les éditeurs mobiles. Quand on sait que le cout jour/homme d’un développeur mobile est de 700 € HT en France, 600 Dollar aux USA et 200 dollar en Inde (offshore), les attentes en matière de revenu générés sont hautes… mais toujours pas atteintes aujourd’hui.

La publicité reste l’une des sources de revenu principal pour les éditeurs, favorisé par l’essor du rich media qui offre des interactions entre les messages pub et les cibles. 3,7 millions d’impressions pubs mobile par mois dans le réseau in Mobi en Europe.

Le modèle freemium se présente comme le modèle économique le plus fréquemment utilisé pour rentabiliser une application. Ce modèle est omniprésent dans le gaming (Angry Birds, song pop, paf le chien…). En 2013, 40% des joueurs finissent par acheter la version complète d’une application à un moment ou un autre.

Toujours plus d’applications sur les stores

Pourquoi ? Dès 2008, Apple permettait de télécharger gratuitement un kit de développement complet (SDK). Il devient presque aussi facile de lancer son application que son site web en 2013 Apple y trouve bien évidemment son compte en captant 30% des revenus générés par l’App Store et reversant ensuite les 70% restant aux éditeurs. En termes de chiffres, cela représente plus de 10 milliards de téléchargements mensuels sur l’App store (dont 75% d’applications gratuites).

Les plateformes de distributions

App store : 600 000 applications disponibles, 10 millions de téléchargements mensuels pour 6 milliards de dollars de revenu mensuel généré. 600 nouvelles applications par jour avec un délai de validation d’Apple compris entre 5 et 11 jours. C’est LA plateforme la plus rentable à ce jour. Google playstore : 400 000 applications disponibles mais est en passe de dépasser l’App Store concernant le volume de téléchargements d’applis. Seul « problème », 97% des applications téléchargées sont des applis gratuites. Le modèle économique du google playstore est identique à celui de l’App Store (30% de commission). Il est important de noter que le délais de validation d’une application quasiment immédiat.

  • Windows phone marketplace : 100 000 appli disponibles, modèle 30%,
  • BlackBerry AppWorld : modèle 20% (moins couteux), 3 millions de téléchargements quotidien et plus surprenant c’est la plateforme qui enregistre le revenu par application le plus élevé.

Les usages mobiles 

marketing-mobile

 

La durée de vie d’une application est de 3 mois. Le trafic mobile connaît donc des utilisateurs extrêmement volatiles. La notification push se présente comme le moyen le plus efficace pour fidéliser ses utilisateurs.

Parallèlement, deux notions clés doivent être appliquées:

  • L’utilisateur doit percevoir une valeur ajoutée (ex : mobile booking)
  • L’ergonomie se doit d’être irréprochable 

Et demain, le marketing mobile ?

La monétisation du trafic mobile est l’élément central du marketing mobile en 2013. Trop nombreux sont les sites mobiles ou les applications à générer un revenu insuffisant pour être rentable. De nouveaux mode de promotion et de nouveaux modèles économiques sont à bâtir pour rentabiliser le trafic mobile, encore trop souvent assujetti à la communication.

L'étude complète