Selon une étude KPMG "Global Cities Investment 2013", en un an, la région parisienne est passée de la 6ème à la 10ème place pour l'accueil des investissements étrangers.
La bât blesse ! La tendance des investissements à la baisse au quatrième trimestre en France semble avoir été devancé au troisième par les investissements étrangers. La morosité des financements se serait elle amorcée plus tôt que prévue ?
Les auteurs de l'étude, KPMG et ses commanditaires, l'Association de grandes entreprises Paris Ile-de-France Capitale économique (PIDFCE) qui fait la promotion de la région parisienne à l'étranger, prennent des précautions. «Nous ne prenons en compte, en nous fondant sur la base de données du 'Financial Times', que des implantations nouvelles, réalisées ou suffisamment avancées pour avoir de bonnes probabilités de voir le jour, d'autres classements peuvent être différents», insiste Pierre Simon, le président de l'association.
Cette baisse des investissements internationaux peut s'expliquer en partie par l'incertitude qui a régné sur l'état de la zone euro ou encore sur la croissance chinoise, avance Jean-Luc Decornoy, président du directoire de KPMG. Pour la région parisienne, il s'agissait en plus «d'une année électorale». Pour autant, la baisse des investissements internationaux en France soulignée par cette étude est aussi l'effet d'une redistribution mondiale.
La capital française ne démérite pourtant pas. Une 10ème place au classement mondial n'est pas rien. Cela dit, l'écart comme la répartition d'une baisse globale de l'investissement en Europe (moins 16% contre moins 12% dans le monde) peut faire jaser quand on sait que Paris et Londres ont deux profils d'investissements comparables pour les étrangers...