Présente au salon Convergences, Be-Bound vient d'annoncer avoir bouclé une première levée de fonds de 3,4 millions d'euros auprès de Gonzague de Blignières et du fonds GIHC (Global Investment Holding Company), un important fonds d’investissement du Golfe et partenaire de la France dans cette région stratégique, et ce 8 mois après avoir lancé l'application sur Google Play.
Créée en 2011 par Albert Szulman et Yazid Chir, Be-Bound s’articule autour d’une idée simple : permettre à tous ceux qui utilisent un smartphone d’avoir accès à l’Internet mobile, partout dans le monde, de rester connecté dès lors qu’un réseau est disponible, même s’il est faible ou saturé. Adressée aux opérateurs de réseaux mobiles, la solution Be-Bound leur permet de d’élargir de manière importante les zones accessibles à l’Internet mobile. Une solution intéressante, surtout dans les pays émergents, puisqu'elle est accessible sur les réseaux 2G, 3G et Wifi - ces réseaux couvrant, une bonne partie de la planète.
"Cet investissement nous place d’emblée au cœur de la nouvelle révolution de l’Internet mobile, avec un avantage compétitif unique : nous apportons aux opérateurs une solution ne nécessitant aucun investissement d'infrastructure, pour étendre dès maintenant l’accès à l’internet mobile à 100% de leurs clients de téléphonie mobile, même quand ils n’ont pas accès à la 3G ou au Wifi", précise Albert Szulman, CEO et fondateur de Be-Bound.
Be-bound n'est pas sans rappeler le projet Internet.Org, mené par Facebook, Samsung, Ericsson, Nokia ou encore Qualcomm. En effet, apporter une solution d'accès à internet aux populations les moins connectées semblent être un rêve qui ne cesse de se rapprocher de la réalité. C'était le cas également de la startup lyonnaise NovaNano, qui grâce à ces nano-satellites, prétendait pouvoir couvrir les 2/3 du globe n'ayant pas accès à internet. Le coût de cette opération était en tout et pour tout, de 100 millions de dollars, soit 64 satellites.
Particulièrement peu gourmandes en bande passante, les applications Be-Bound permettent de diviser jusqu’à 1000 (par rapport aux applications mobiles équivalentes) la consommation de data. Un avantage considérable aussi bien pour l’utilisateur, qui limite ainsi sa consommation et sa facture, que pour l’opérateur qui doit optimiser le trafic sur ses réseaux.