Envoyée spéciale au rapport ! Ici Lily, participante au startup weekend de Lille. Cet article sera rédigé sur un format de chronique live, avec des mises à jour aussi fréquentes que possible sur le startup weekend de Lille. Si vous n’avez pas lu le précédent article de Maddynness on vous invite à le découvrir ici et vivre l'aventure avec nous :

16:09 : préparation de la salle. Les éclats de rire fusent, on teste les micros, c’est le remake de The Voice. Bon, apparemment le son est bien balancé. Yelp s’installe, les chaises sont placées autour des tables, le wifi fonctionne.

Bref, tout est prêt pour les arrivants.

Aujourd’hui, c’est le startup weekend et on a hâte que ça commence.

18:30 : Les participants se regroupent autour d'un café et doivent créer une startup basée sur 2 mots, loufoques ou sérieux.

Les 4 projets :

  • Pingouin + baobab : ce qui a donné « adopte un pingouin » : adopter un pingouin pour financer la plantation d’un baobab.
  • Tchoucrout – poney + choucroute : lancer un commerce ambulant de choucroute, propulsé par un poney. Utiliser twitter pour parler de chaque nouvelle recette.
  • Rencontre et progression : un concept autour du sport et d’évènements.
  • Hippopotame « on a tous un hippopotame en nous »

Écologie, animaux : les startupers ont vraiment des problèmes. Là le startup weekend est bien lancé, le ton est donné.

18:30 - 19:00 : Maxime Grandjean, facilitateur pour le startup weekend et créateur du premier startup weekend Lille et Jean-Baptiste Trichot, président de Startnup montent sur l’estrade. Concentrés, les tweets fusent. Des conseils sur la manière dont pitcher, assembler une équipe… Les iphones s’agitent et prennent des photos par dizaines...

19:00 : 18 Pitch Time

Au final, ce sont 19 projets qui ont été pitchés, et 9 projets qui ont été retenus, avec une équipe de maximum 7 participants.

Projets retenus dans l’ordre des votes

  • Hologramme devenir : projection d’hologrammes, le futur de la télévision.
  • My perfect cause : microfinancement par une plateforme communautaire. Particularité : les porteurs du projet ont présenté My Perfect Cause en ramenant un cochon d’inde sur scène, projet auquel je me suis rattachée.
  • Mamijote : plateforme communautaire où les internautes peuvent choisir leurs plats, apprendre à cuisiner...
  • Olala : un moteur de recherche orienté mode et accessoires, construit de manière à ce que les internautes trouvent rapidement ce qu’ils cherchent (avec possibilité d’une application géolocalisée).
  • Babel brain : plateforme pour apprendre les langues avec du contenu pour drainer des VU. Par manque de personnes qui se sont rattachées à ce projet, ce projet ne continue pas la sélection, mais son porteur de projet s’est rattaché à Moboto.
  • Covoiturage : projet de promotion du covoiturage, porté par Maxime Grandjean.
  • Finemousse : projet de vente en e-commerce de coffrets de bières (abonnement mensuel sur le modèle des beauty box).
  • Moboto : rendre la mobilité accessible au plus grand nombre : Réservation de voiture avec chauffeurs réservation 24h, 7j, financée par la publicité.
  • Chut : un réseau social très confidentiel, sur lequel il est possible d’échanger les photos de ses dernières conquêtes avec ses potes sans que sa femme ne le voit. Particularité : Chut a fait deux pitchs, ce qui a sûrement dû jouer dans son succès.

20:00 : strip-tease de Maxime Grandjean, qui enlève son pull pour décider d’autres entrepreneurs à pitcher. Le résultat : deux nouveaux pitcheurs et Maxime Grandjean qui décide lui-même de présenter un projet de promotion du co-voiturage.

21:00 : début du travail. Tous les groupes sont concentrés, brainstorment sur leurs idées et commencent à écrire sur des post-its. Un conseil : consulter l’excellent ouvrage Business Model Generation, disponible à la table du projet My perfect Cause.

Pour retrouver un feed actualisé à la minute, rendez-vous sur Twitter au hashtag #swlille.

Et n’oubliez pas que ce week-end, ce sont 13 startup weekend qui ont lieu partout dans le monde, dont le Startup Weekend de Montpellier, avec qui nous menons une féroce compétition de hashtag et à qui on souhaite bonne chance.

22:30 : Les portes de la CCI ferment. J’ai peut-être oublié de vous le dire, mais le startup weekend de Lille se passe dans les locaux de la CCI dans une immense salle qui, franchement, a du cachet !

Mis à la porte de la CCI (pour inciter les startupers à prendre un minimum de sommeil), les groupes hésitent. Finalement, certains rentrent chez eux pour dormir, reprendre des forces. D’autre travailleront une bonne partie de la nuit.

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08:00 : Ouverture des portes, la grande journée commence.

Petit déjeuner. Au menu : nutella, croissants, petits pains au chocolat, café, jus d’orange et même du Nesquik. Les startupers échangent sur leur projet, qui ils sont, ce qu’ils aiment. Motivation est l’ordre du jour, nous avons tous hâte de nous mettre au boulot.

08:40 : Frédéric Bouchez de learnindrip prend la parole pour nous donner des clés de compréhension des business model. Et nous conseille l’excellent business model generation dont certains projets avaient déjà commencé à s’inspirer hier soir.

Cette lecture est fortement conseillée pour tout entrepreneur un minimum sérieux : vous pourrez y trouver une multitude d’outils très utiles, et très concrets. 70 pages environ sont disponibles gratuitement sur le site.

La présentation est très originale, et les tweets fusent sur la méthode de présentation : dessin en live. Frédéric Bouchez sketche les éléments du canvas en direct sur son iPad, éléments qui sont instantanément projetés sur l’écran géant.

Le compte-rendu d’une mini-interview passionnante avec Frédéric Boucher

  • À part le canvas, quel outil conseille-tu aux entrepreneurs ?

Généralement on utilise beaucoup le modèle Stratégie océan bleu, même avant le canvas. Il permet de voir en quoi on peut se positionner sur des critères différents par rapport à ses concurrents.

L’outil se présente sous forme d’un graphique avec deux axes :

  • L’axe horizontal, sur lequel on positionne tous les critères de sélection des clients (prix, qualité, notoriété de la marque, service client…).
  • L’axe vertical : les différents segments de clientèle (haut de gamme, moyen de gamme, bas….).

L’idée est de prendre ses concurrents et de les positionner sur ces axes. Par exemple sur le marché de l’aviation, Ryanair se positionne sur le bas de gamme par rapport au prix, mais au niveau moyen de gamme pour la notoriété de la gamme. De l’autre côté, Air France qui se positionne sur le haut de gamme au niveau du prix et de la notoriété de la marque.

Il faut ensuite soi-même se positionner sur ces axes, que ce soit aux mêmes points que ses concurrents (ce qui n’est pas conseillé) ou plutôt sur des points différents, pour créer un effet de nouveauté dans son business model.

Les entrepreneurs peuvent même créer de nouveaux critères de choix pour les consommateurs.

  • Quel logiciel utilises-tu pour tes dessins en live ?

L’application 53, très ergonomique et simple à utiliser.

Un startuper de passage pour venir parler à Frédéric Bouchez, me signale qu’il existe une application pour le canvas de business model generation. 25 euros, mais un investissement qui vaut le coup.

Merci pour tes réponses, on te retrouve sur LearningDrip, et sur Twitter 

09:30 : Dominique Frugier, responsable du programme d’entrepreneuriat à Centrale Lille, passe parmi les rangs pour nous conseiller sur nos projets.

Nous sommes les premiers à être conseillés, autant sur le statut de notre projet que sur la manière dont se positionner par rapport aux concurrents.

Un avis qu’il nous donne, potentiellement applicable à tout projet entrepreneurial : mettre son projet en adéquation avec ses cibles. Un élément essentiel pour toute stratégie marketing.

12:00 : Thierry Faucher et Frédéric Buchez de LearningDrip passent dans les rangs pour nous conseiller sur nos business model. Un avis général : trouver une source de financement stable pour financer le modèle. Par exemple, pour financer le modèle de MyPerfectCause, Thierry Faucher nous conseille de mettre en place un business model de type « plateforme multifaces » (multi-sided plateforms), modèle présenté dans Business Model Generation. Cela consiste en un modèle bicéphale : faire payer un service d’un côté (générer une activité rentable sur laquelle la marge est importante) pour financer le service proposé aux consommateurs (qui génère des coûts). Un modèle plus qu’intéressant, qui peut s’appliquer à plusieurs projets.

Entre temps, beaucoup de projets ont fait des brainstormings et commencé à travailler concrètement sur leur développement et leur business model. Le projet dont je fais partie de l’équipe, MyPerfectCause, a mis en place la stratégie océan bleu, plus qu’utile car nous permet en un seul travail d’analyser les forces et faiblesses de nos concurrents et de formuler notre stratégie marketing.

12:30 : C’est l’heure du déjeuner. Sandwichs, chips, compotes et fruits au menu. On se retrouve tous dehors pour prendre l’air, discuter, échanger avec les autres startupers sur les marches de l’opéra. Des idées de boite loufoques apparaissent, c’est le moment détente de la journée. Et en plus, quelques rayons de soleil viennent égayer notre journée.

13:28 : Tout le monde se remet au travail, tout doucement, mais sûrement.

14:00 -16:00 : Travail, RAS, à part des éclats de rire et parfois quelques démotivations quand on se rend compte de l’existence de concurrents sérieux. Mais à la fin on retombe toujours sur nos pattes, il faut simplement savoir réorienter son business model.

16:00 : Présentation de Clément Marcelet, responsable de la communauté à airbnb. Présentation vidéo d’une minute et quelques du concept Airbnb, le son n’y est pas, mais le contenu passe très bien. Je suis prête à parier que nous sommes nombreux à avoir rêvé sur les magnifiques maisons proposées.

Venu de l’idée de deux designers qui voulaient se lancer dans la création d’entreprise. Des fondateurs qui ne sont pas des développeurs, ni des fanas de business. L’histoire de ces deux entrepreneurs est une de ces histoires qui se retient facilement : une grande conférence avait lieu à San Francisco, ils avaient de la place chez eux : ils ont installé quelques matelas gonflages, et Airbnb était né. L’entreprise est aujourd’hui valorisée à 1,3 milliards de dollars. De quoi faire rêver tous les entrepreneurs en herbe !

  • Comment créer une communauté ?

Clément commence sa présentation par une citation de Mark Zuckerberg « community already exist, they just need an elegant orgnaization »

Airbnb emprunte des codes très tournés l’humain et le voyage, autour d’une communauté mondiale.

D’après ce que nous en dit Clément, l’ensemble des utilisateurs de Airbnb, qu’ils se trouvent au Maroc ou aux État-Unis partagent des mêmes valeurs. Une surtout : la générosité. Par exemple, laisser un petit mot en partant du domicile où l’on a séjourné.

Airbnb, ce n’est pas seulement une communauté virtuelle, mais aussi une communauté réelle. D’où l’organisation d’événements. On observe une réelle volonté des utilisateurs d’Airbnb de faire partie d’une communauté réelle : pour le premier MeetUp d’Airbnb à Lille, 90 personnes sont déjà inscrites. Trois types d’évènements sont organisés par Airbnb :

  • Soirées : pour mettre un visage sur les gens qui travaillent à Airbnb, faire de nouvelles rencontres.
  • Ateliers : présenter les fonctionnalités, ou aider les utilisateurs.
  • Showcases.

Airbnb a aussi focalisé sa relation avec sa communauté sur l’expérience utilisateur, cruciale pour satisfaire les utilisateurs et pour stimuler leur engagement dans la communauté. Deux axes de développement pour cette stratégie :

  • Customer support : service client 24h/24, 7j/7, fait par des membres de la communauté eux-mêmes (les personnes les plus pertinentes parce que sont celles qui utilisent service), en 16 langues.
  • La cellule activation : optimisation des annonces, service photographes pros (venue de professionnels de la photographie pour photographier l’intérieur des maisons / appartements répertoriés sur Airbnb).

Il s’agit aussi de mettre l’utilisateur en confiance, d’où la mise en place d’une garantie à hauteur de 35 000 € en cas de vandalisme ou de vol.

Gérer la communauté Airbnb passe aussi par une animation des échanges en ligne. Une équation simple : communauté = confiance = croissance.

Une démonstration toute simple : pour 100 annonces mises en ligne sur Paris en 2009, on en répertorie 4000 en février 2012. Passer d’une communauté de 100 à 4 millions d’utilisateurs passe par une réelle prise en compte des utilisateurs.

« Je ne suis pas d’accord avec l’opinion majoritaire qui dit qu’un utilisateur mécontent a dix fois plus de pouvoir qu’un utilisateur satisfait. » : une citation plus que pertinente, qui donne un conseil direct aux entrepreneurs : prenez soin de vos utilisateurs pour qu’ils deviennent des ambassadeurs proactifs !

De même, le community management ce n’est pas que Facebook ou Twitter, mais vraiment l’animation, la création de sa communauté. Avis à tous les community manager en herbe dans la salle !

En guise de conclusion, une vidéo magnifiquement réalisée, à l’américaine avec une musique à tirer des larmes à un crocodile. Pour la vidéo, c’est ici.

Et en prime une mini-interview de Clément Marcelet :

  • As-tu eu écho de quelques projets du startup weekend ?

Oui, et  c’est vraiment très intéressant de voir la diversité des projets. Certains, comme le projet des hologrammes sont très techniques alors que certains sont plus marketing comme le projet de consommation collaborative.

  • Des conseils pour des entrepreneurs qui veulent fédérer une communauté ?

Le meilleur média est un verre de vin, dans le réel, pour créer de vraies rencontres. Il ne faut utiliser les médias sociaux et le téléphone que si on n’a pas la possibilité de créer un contact direct.

  • Facebook ou Twitter ?

Je crois que je préfère Twitter : j’y apprends plus que sur Facebook.

  • Un dernier conseil pour les entrepreneurs ?

Soyez animés et restez animés.

22:30 : Fermeture des portes de la CCI. Jean-Baptiste Trichot, président de Starnup et organisateur du startup weekend Lille, peine à nous mettre à la porte. Les projets nous ont portés pendant toute la soirée et l’atterrissage dans les rues de Lille est difficile. Heureusement que les bars sont ouverts, la soirée se continue et les liens se renforcent.

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08:00 : Ouverture des portes, bonne humeur comme toujours, et accueil chaleureux garanti par Rémy Dauchy de Coffee street. On se remplit les estomacs et on se remet très vite au travail, les dents acérées.

10:00 : Trois types de coach ce matin passent dans les rangs :

Coach en communication

  • Pascal Gros, consultant en communication auprès de grands groupes internationaux comme 3 Suisses International.
  • Tristan De Viaris, polytechnicien du corps des mines qui a fondé Melcyon.

Coach en business plan et financement

  • Eric May, fondateur de Fortuneo, qui travaille chez Blackfin actuellement. Coaching en business plan, business model.
  • Jacques Parent, PDG d’un cabinet de comptabilité et de financement – Accomplys.

Coach en community management

Les retours des startupers sont très positifs : le coaching est pertinent, permet de soulever des points clés d’amélioration et de montrer les faiblesses des projets. Nous nous rendons tous compte que nous avons beaucoup à faire en très peu de temps, bref, le rush commence à monter.

12:30 : déjeuner, qui se passe fort rapidement. Le rush commence vraiment à monter : certains mettent la pâte à la main pour avancer sur le fond de leurs projets, comme EcoTaco, et d’autres commencent à préparer leur pitch.

16:00: panique totale. Les groupes s’isolent pour répéter une dernière fois leur pitch ensemble ou séparés. Quant à moi je décide d’aller répéter, tranquillement pensais-je dehors, devant la CCI. Un conseil : si vous ne voulez pas voir des passants interloqués devant votre charabia et vos tentatives de gestuelle théâtrale, ne répétez pas votre pitch à voix haute devant les reflets des vitres !

À l’intérieur de la salle, il fait chaud. Le buffet commence à se préparer, les flutes de champagne à s’empiler. Parlant de buffet, j’ai, honte à moi, oublié de vous préciser que samedi soir nous avons eu le droit à de délicieuses crêpes salées, puis sucrées, délicieuses à souhait! Une initiative qui a valu à Rémy Dauchy de nombreux remerciements.

16:45 : le public a déjà commencé à s’installer et observe avec grande curiosité les différentes équipes.

17:00 : c’est le début des discours, le jury prend place sous l’œil interrogateur, suspicieux mais surtout curieux des équipes. On nous présente les sponsors rapidement, on rappelle au public les règles du jeu et hop c’est parti!

Au fur et à mesure que les équipes passent, les applaudissements s’intensifient et les dernières équipes deviennent de plus en plus rouges ou livides. Les délibérations du jury dureront 30 minutes, longues et intenses en suspens.

Les résultats tombent finalement, et c’est EcoTaco qui remporte la première place, une surprise inattendue pour le porteur de projet et pour son équipe, qui ne s’attendaient pas à cette victoire. Une victoire amplement méritée selon le jury et tous les participants du startup weekend : le fondateur avait quitté son travail pour porter son projet et a gagné un an d’incubation à Euratechnologies. Le projet consiste à créer une société de transports moins chers que le taxi, mais aussi flexible. Ce qui a le plus plu au jury est le sérieux du projet, et l’emploi qu’il créait derrière : pour conduire les véhicules, écologiques et respectueux de l’environnement de surcroît, il faut bien des chauffeurs !

Le deuxième est Lolo Gram, le projet de solution hologramique pour des entreprises qui se positionnent sur le luxe (automobile, haute joallerie), le projet le plus technologique de tout le startup weekend, et le plus préparé en amont (depuis plusieurs mois).

Et le troisième est un des projets qui a suscité le plus de chuchotements au sein des participants et du jury : j’ai nommé Shut ! Avec des slides on ne peut plus osées mettant en scène notre cher DSK en chair plus qu’en os, la présentation a mobilisé toute notre attention. Des chiffres à nous faire pâlir d’envie et une troisième place bien méritée. Leur projet : proposer une solution d’échange de messages confindentiels ultrasécurisée.

Bravo à ces trois projets, que je vous invite à suivre de très près et à tous les participants, dont les pitchs ont inspiré plus d’un.

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08:00 : je me réveille, la joie dans le cœur, et l’idée que j’ai participé à un grand mouvement. Assise à la terrasse d’un café, je rédige ma dernière chronique en attendant de commencer le travail, et je me rappelle tous les bons moments que j’ai passé.

Merci à tous, organisateurs, sponsors, participants pour cette magnifique édition. Et surtout à ma dreamteam, qui a vraiment envoyé du fat cochon d’inde !

En attendant le prochain startupweekend, je te dis à bientôt lecteur et merci de m’avoir suivie jusqu’au bout dans cette aventure. J’espère que le voyage t’aura plu !